Depuis 2011, des Alpes, aux Dolomites en passant par les Pyrénées, je termine pour ma 4e fois la Haute Route Alpes. Cette année a une saveur plus particulière. Je conclus brillamment ces 7 jours dans les Alpes après avoir réalisé la Haute Route Dolomites. Plus de 40 000 m de dénivelé et prêt de 2000 km en 2 semaines. La suite, nous la connaissons…. La Haute Route Pyrénées, qui prendra son départ de Ripoll, Lundi.

Tous à Vence.

Après avoir quitté Digne-les-Bains, les hostilités commencent rapidement. Le Col du Corobin va être saisissant et rapide. On sert tous les dents pour franchir aussi vite que possible cette difficulté. En effet, la descente est non chronométrée, et certains ont encore du temps à gagner. La Haute Route Alpes n’est pas terminée !

Je retrouve les routes de la cyclosportive les Boucles du Verdon. Le Col des Lèques qui se gravira à un bon tempo. Enfin le Col de Saint Barnabé, difficile les 4 km premier kilomètre et roulant sur les 5 derniers km. Je suis encore bien. Je me contente de rester bien placé.

Le Col de Bleine fera la différence. Nous sommes encore 6 à l’avant de la course. Richard Scales menent une grosse allure. En effet, il peut remonter au classement général. De mon côté, c’est une bonne opération, car cela permet de faire la balance avec le temps que j’ai concédé dans le premier col.

Direction, le Col de Vence. Ici, aucune hostilité. L’allure est vive et nous rejoignons avec enthousiasme Vence.

Nous y voilà heureux Finisher de la Haute Route Alpes. Peter Pouly, quadruple vainqueur de la Haute Route Alpes, et le team la Toussuire les Sybelles, Vainqueurs par équipe.

Conclusion

Lors de cette Haute Route, j’ai vécu un jour très difficile. Mais le soutient des amis, de l’organisation, de Thierry, José, Karim, Philippe Billard et en particulier Jean-Christophe Bette m’auront donné beaucoup de motivation. Ainsi que tous vos messages via Twitter, Facebook ou en privée.

Je retiens une belle rencontre avec Nicolas Magnan, du team Infinite Singha, et les retrouvailles avec Vincent Ang. Ainsi que mon Room Mate, Arthur Tye.

Au final, je termine 14e de cette dernière étape, et un gain d’une place au classement général. Je suis 10e de la Haute Route Alpes. Mon meilleur résultat depuis 2011. 

Au classement de la Triple Couronne, je suis toujours second, mais l’objectif est ailleurs.

Le pouvoir est de rester concentrer et  plein d’énergie jour après jour et sans complexe, avec comme simple indicateur mes sensations, le temps et les kilomètres qui défilent.

Les Alpes, plus difficiles que les Dolomites ?

Oui. Il ne fait aucun doute. Les Alpes ont cumulé des étapes denses en dénivelé, plus de successions de cols, des ascensions plus longues et un kilométrage plus important. Ajouté à cela une étape rendue encore plus difficile avec la pluie, l’étape du Mont-Ventoux, et un niveau sportif plus relevé. Tout les ingrédients étaient réunis pour proposer et à mon goût, l’une des meilleures Haute Route.

Certains pourront regretter les 100 km de plat reliant le mont-ventoux, d’autres la pluie, ou encore les descentes non chronométrées, mais ces règles auront permis de mettre tout le monde à un pied d’égalité, notamment sur les ravitaillements, ou pour les cyclistes qui aiment les parties plus plates. Dans tous les cas, la Haute Route s’est gagnée à la pédale, dans les cols, et le restera. 

Dans les Dolomites, les parcours étaient difficile. Arrivée dans les Alpes Suisse, le fait que le chronométrage se réalisait seulement dans les montées, les longues portions plates et ennuyantes, ne permettait pas de faire une course. Ceci m’a donné de la frustration. Mais les paysages valent le détour ! De source sure, ce problème administratif devrait être réglé pour l’édition 2015.

STRAVA

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Video de l’étape