La cinquième épreuve du Grand Trophée organisée par le Team Vercors et Sport Communication, prenait son départ dans la petite station du Vercors, à Méaudre. À 8h00, sur le signal de Didier Marinesse, les plus audacieux se sont élancés sur les routes de la résistance, des cols surprenants, des descentes techniques autour de panoramas vertigineux. Un challenge pour deux, David Polveroni et son ami Sébastien Bonnet, se partagent la victoire au terme de 171 km et 3400 mètres de dénivelé positif du challenge du Vercors.

Le parcours.

Le Vercors regorge de richesse, tant d’un point vu historique, des paysages verdoyants que de ses routes. Le challenge pourrait offrir de nombreux parcours, mais les grimpeurs auront eu une bonne dose d’inspiration à découvrir ou redécouvrir ces cols, avec comme principaux, le Col d’Herbouilly, le Col de Lachau au départ du village historique de Vassieux-en-Vercors, et le Col de la Machine en passant sur la route vertigineuse du cirque de combe Laval. Certainement qu’ils y reviendront.

Les moments forts du challenge.

KM 47. La descente du Col d’Herbouilly. La montée a été sage et nous nous retrouvons une trentaine à la bascule. La descente sera très rapide, emmenée par Jules Pijourlet et deux personnes du team Vercors. Serein, je reste dans les roues. À ma surprise, une échappée s’est faite et nous nous retrouvons moins d’une dizaine avec les principaux favoris (Bernd Hornetz, Nicolas Ougier, Sala Stefano, Kenny Nijssen, David De Vecchi). Les relais passent bien, mais au bout de 10 km, un petit groupe est de retour dont David Polveroni, Sébastien Bonnet, Rodolphe Lourd, Jean-Francis Pessey et William Turnes.

KM70. Le col du Rousset. Court mais sélectif. Sous l’impulsion de William Turnes, un nouvel écrémage se fait. Nous sommes réduits à une vingtaine.

KM 80. Le Col de La Chau. Redouté et redoutable. Cette rampe n’a pas failli à ses habitudes. Il faut faire de la résistance pour prétendre être parmi les meilleurs. Je monte à une bonne allure, mais il me manque «un petit plus» pour arriver à suivre. Je poursuis une belle grimpée et me retrouve avec Jules Pijourlet et en point de vue Nicolas Ougier et Julien Lodollo. Nous les reprendrons à la faveur de la descente.

KM 114. Le col de la Machine. En tête de course, la victoire se dessine (à lire sur le blog de David). Aujourd’hui, c’est avec Nicolas Ougier que nous réaliserons une grimpée régulière avec dans la roue Jules Pijourlet.

Avec Nicolas Ougier et Jules Pijourlet dans le col de la Machine. Photo Katy Chenal

Avec Nicolas Ougier et Jules Pijourlet dans le col de la Machine. Photo Katy Chenal

KM 160. Les gorges de la Bourne. Nous ne sommes plus que 2 avec Nicolas et continuons notre résistance à rester à nos positions (14e/15e). Le revêtement est un chantier (pas étonnant que la route soit habituellement fermée). Dans ces derniers km, nous avons le retour de Jérôme Phanon, Nicolas Fine et Bruno Rochaix qui font un beau final. Nous arriverons à 3, Jérôme Phanon 16e, Nicolas 17e et votre rédacteur 18e, en 5h16.

Conclusion.

Une épreuve d’usure, de patiente où il faut savoir faire preuve de persérance et d’audace. Aussi bien que l’an dernier, avec amusement, endurance, et sérénité, il me manque encore «un petit plus» pour avoir cette résistance dans les ascensions.

Rendez-vous pour le week-end prochain en déplacement avec David Polveroni, à Villerfort, pour la Granite Mont-Lozère organisée par Ludovic Valentin Organisation.