Dimanche 16 août, au départ de la ville dite « portes des Pyrénées », le ciel est dégagé, le temps est sec et une belle étape se profile à l’horizon. Avant de s’attaquer à des cols redoutables (le col de Marie-Blanque et de l’Aubisque), les débats ont été intenses avant qu’une échappée se dessine.

Au départ de Pau

Au départ de Pau

L’étape du Jour PAU > PAU

Après 30 km, David Polveroni arrive à s’échapper seul. Dès le start du chronomètre, les attaques ont incessante et incisive.  Du coup pour coup, j’y ai cru pendant un temps lorsque je suis sorti accompagné avec Bernt Hornetz et de bons coureurs,  mais nous sommes repris par patrouille. C’est à ce moment que David dégaine (la suite de son escapade ici). Quelques kilomètres plus loin, Giuseppe Di Salvo et Omar di Felice parviennent à s’enfuir et reprennent David peu avant Marie-Blanque.  J’y ai laissé quelques plumes, et je paie l’addition par la suite.

Le  Col de Marie-Blanque

1,035M, 709M+ over 9.3km, 7.6%
http://www.strava.com/segments/978433

La pente du col est progressive. Stefan Kirchmair et Loïc Ruffaut mènent le tempo. Mes jambes ne tournent pas aussi bien. Je me résous à réduire mon allure afin de me préserver pour les 4 derniers KM à plus 10 %, et retrouver mon ami Patrice Pont. Option payante.

Le Col de l’Aubisque

1,709M, 1,293M+ over 16.5km, 7.8%
http://www.strava.com/segments/5570108

Je commence à retrouver du rythme et revient sur mon ami d’équipe et vainqueur de l’édition 2014 de Haute Route Pyrénées, Andréa Nicosia. A 5 km que du sommet, je lâche prise, la cadence baisse. Je maintiens le regard à l’horizon et fais au mieux pour ne pas perdre trop de temps.

L’Aubisque franchi, une petite descente se dessine avant de remonter 2 km vers le Soulor. Soulagement, la descente vers l’arrivée !

2-hauteroute-pyrenees-specialized-aubisque

La descente du Soulor (strava)

J’entame une descente à toute vitesse, mains en bas du guidon, deux doigts sur les poignets de frein pour justement doser le freinage, les courbes, les épingles se succèdent, tout en gardant une attention aux animaux sur la route et les véhicules. 1, 2, 3 et 4 place de gagner, en position de contre-la-montre, je termine avec plus de 1 min 30 sur mes poursuivants et revient presque sur Patrice.

La victoire revient à Guiseppe Di Salvo (VIPP1) suivi de Stefan Kirchmair et Loïc Ruffaut. David Polveroni doit se satisfaire de la 5e place. J’aurai bien aimé le que son offensive soit récompensée.

Je me classe 23e de cette étape et me repositionne à la 19e du général, dans un top 20 très serré. Tout est jouable ! On va se refaire demain. Du côté du classement par équipe, notre équipe VIPP 3 est première, suivie de VIPP 1 et du granfondoteam.be

Les résultats complets ici

L’équipe

Nous sommes dans l’équipe VIPP. Mais qu’est-ce cela signifie ? VIPP est l’acronyme de Verve Cycling, InfoCrank, PuntoTours, Pactimo. Ce sont les partenaires de l’équipe organisée par André Nicosia.

Le classement des équipes s’effectue sur l’addition des 3 meilleurs temps scratch des coureurs de l’équipe.

Être entouré, c’est ne pas être seul. C’est d’avoir du soutien dans l’effort, après et donner de son énergie, ses encouragements pour ses camarades.

Au-delà de l’équipe, on se crée des affinités, et l’on trouve du réconfort à se retrouver avec dans les ascensions, comme aujourd’hui avec Patrice Pont.

Conclusion

La haute route est pleine de surprise, et comme je le disais hier il faut « sortir de sa zone de confort ». Aujoud’hui, j’ai usé des cartouches un peu trop tôt. Cette énergie, elle m’a manqué dans les ascensions. Mais je ne regrette rien. Le bon coup peut partir à n’importe quel moment, il faut savoir les saisir.

Demain, ce sera peut-être la bonne ! Lors de la prochaine étape, la descente du Soulour pour rejoindre Hautacam ne sera pas chronomètre. Je ne pourrai pas descendre aussi vite que je le veux, alors autant essayer de jouer avant dans la montée, si les jambes le veulent 😉

L’étape sur Strava

La vidéo de l’étape