Mercredi 2 septembre. C’est le jour du contre-la-montre. L’ascension n’a rien de compliqué contrairement au précédent des Alpes et des Pyrénées. Une route large, un dénivelé de 500 mètres, pas de quoi effrayer un sprinteur.

Le passo del Bernina

La météo est pluvieuse et la température d’environ 8°c. Je fais tourner les jambes sur le home-trainer en attendant le départ de Saint-Moritz. Au vu des conditions, il n’y a pas d’ordre de passage. Nous pouvons partir quand on veux.

Équipé d’un pantalon de pluie et gant mappa waa ulltra, surchaussure, et d’une veste imperméable deflect jacket Specialized, c’est parfait pour rester au sec, sans craindre l’effet cocotte-minute.

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Il nous faut 10 km pour rejoindre le départ réel du Bernina.

Top chrono, je m’exécute sur les conseils d’Omar di Felice «From this side the Bernina is an easy and long climb. You’ve to push hard on your “big plateau” to make high speed. Good luck!»

Le gros plateau de bas en haut, le passo del Bernina se roule rapidement, où il l’on peut garder une vitesse constante et rapide. Les écarts de temps entre la 2e et la 20e place sont de 3 minutes, ce qui est relativement faible.

Loïc Ruffaut, leader de la Haute Route Dolomites et de la Triple Couronne s’impose avec un temps de 27’38’’, devant Nicolas Roux en 29’18’’ et mon co-équiper anglais Paul Hamblet en 29’25’’.

Je me classe 18e du contre-la-montre avec un temps de 31’53’’. Au classement général de Haute Route Dolomites, je suis 19e.

Strava

Demain se déroulera une étape qui me plait. Toute l’étape sera chronométrée. Nous reprendrons le passo del Bernina, deux petits cols et une dernière montée qui pourra faire des écarts . Puis nous redescendrons sans chronomètre jusqu’à Bormio.