Les Pyrénées ont la ville de Pau, et les Alpes Maritimes ont la ville de Nice. Nice nouvelle capitale du cyclisme ? Je vous offre mon compte rendu sur la première édition du Granfondo Nice Côte d’Azur.
La Charly Bérard, La Lazarides, La Kivilev, La Louis Caput se sont éteintes tour après tour. Quatre ans après “La Charly Bérard”, le Sprinter Club de Nice et ses bénévoles ont fait renaître la cyclosportive. Jour de pâques, c’est au départ du stade de l’Allianz Riviera que nous nous sommes réunis plus de 500 participants sur les routes du Paris-Nice.
Départ de l’Allianz Riviera © Photo Pierre Moulierac / Activ’Images
La Granfondo Nice a les atouts d’une grande.
Bruno Bongiovanni, ancien triathlète, et aujourd’hui cyclosportif, a troqué sa tunique de cycliste pour la tenue de responsable de la Granfondo. Son objectif de dépasser le seuil des 400 coureurs a été atteint aux bénéfices d’un record d’engagements des derniers jours à la vue de la météo ensoleillée. Mais l’ambition de l’organisateur et de la ville de Nice vont plus loin.
L’objectif est de grossir, pourquoi pas devenir “L’étape du Tour” pour 2020 (dont le grand départ sera donné de Nice).
Ce dernier objectif sera atteint par une organisation irréprochable au plus grand plaisir de rouler en toute sécurité.
La sécurité
En cette première, les 12 motards, 60 signaleurs, 40 bénévoles, 2 médecins qui ont encadrés les 115 km du parcours ont fait preuve de professionnalisme en gérant les élites en tête de course et de bienveillance à l’égard de tous les participants.
© Photo Pierre Moulierac / Activ’Images
Un parcours sinueux au cœur de l’arrière-pays Niçois
Pour des raisons de cohabitions avec les véhicules sur les 105 km, seulement 80 km du parcours étaient chronométrés. Depuis l’édifice sportif, les 18,5 km étaient neutralisés jusqu’au plan du Var pour se terminer au village d’Aspremont, avant de redescendre au stade de l’Allianz Riviera.
C’est un peloton en file indienne qui remonte les gorges de la Vésubie avant d’entamer les 3 difficultés :
Col de Porte. Voir le segment sur Le col de Porte réalisa l’écrémage attendu. Il fallait être placé à l’avant pour ne passer par la fenêtre. Les élites présents ont mené la vie dure aux coureurs.
Même si le parcours était court, il faut être en bonne condition pour accrocher les meilleurs.
Sur ses routes pittoresques, traversant des villages perchés, il faut faire preuve de prudence et de lucidité dans ces belles descentes en lacets. Les paysages défilent à toute allure. Nous passons de la roche à des passages en sous-bois, avant de revenir à des routes rapides.
© Photo Pierre Moulierac / Activ’Images
C’est un parcours rythmé par le profil et les paysages. Nous ne nous sommes pas ennuyé autant l’effort était intense, le regard émerveillé et avec une arrivée en côte.
Les ravitaillements.
Pour 80 km de chronométrés, 3 postes de ravitaillements offraient des bidons, gels et barres mains tendues par les bénévoles. C’est une attention rare sur les cyclosportives permettant de mettre les objectifs ambitieux sur le même pied d’égalité.
Des réussites et des améliorations
Si le classement officiel a tardé à être édité, la remise des prix a honoré les 10 premiers hommes et femmes. Les vainqueurs des catégories ont eu la promesse de recevoir les récompenses dans un futur. La publication des classements s’est faite dans la soirée sur les réseaux sociaux de l’épreuve. Chaque jour, le vainqueur de la catégorie a une mise en avant sur la page Facebook du Granfondo Nice.
Si certaines personnes étaient déçues du Welcome Pack, l’organisateur a fait le choix d’offrir 3 postes de ravitaillement solide et liquide avec des bidons mains tendues. L’organisation de bénévoles pour assister les coureurs sans besoin de mettre un pied à terre valait bien plus que le paquet récupéré à la remise des dossards.
Si la pasta party était légère et l’attente longue pour la Socca Pizza, la spécialité Niçoise a rassasié notre gourmandise et ajouté une connaissance à notre savoir culinaire.
Si le parcours a été modifié quelques jours avant le départ (pour des raisons administratives), tous ont été satisfaits de l’itinéraire. Nul doute que la seconde édition offrira de nouvelles difficultés.
© Photo Pierre Moulierac / Activ’Images
Faut-il aller à la Granfondo Nice ?
La Granfondo Nice est une cyclosportive conviviale et relevée qui vous permettra d’étalonner votre niveau de forme en ce début d’année. C’est un itinéraire rythmé et technique où il faut savoir se placer.
Faire un top 10 vaut tous les honneurs à la vue du classement d’élites présents.
La côte d’Azur se place comme une date de choix pour s’offrir un week-end de pâque dans un cadre idyllique pour découvrir ou reconnaitre l’Ironman de Nice, le triathlon de Cannes ou la Haute Route Alpes.
Participants, organisateurs, partenaires, bénévoles, je félicite tous les acteurs de la manifestation qui ont lancés avec brio la Granfondo Nice Côte d’Azur et le Challenge Cyclosportif 06.
Plus d’information sur le site www.granfondonice.fr
Les épreuves du Challenge Cyclosportif 06
En 2017, le Département des Alpes-Maritimes a lancé avec succès la première édition du challenge cyclosportif 06. Fort du succès, le département réédite ce challenge avec 2 nouvelles épreuves.
- Granfondo Nice Cote d’azur, le 1er avril 2018 à Nice
- Café Du Cycliste Ladies Granfondo, le 8 mai 2018 à la Gaude – Guillaumes – Valberg
- La Vençoise Souvenir Frechaut, le 13 mai 2018 à Vence
- Mercan’Tour Turini Café du Cycliste, le 3 juin 2018 à Saint-Martin-Vésubie
- Mercan’Tour Bonette Café du Cycliste, le 17 juin 2018 à Guillaumes – Valberg
- Les cimes du Mercantour, le 1er juillet 2018 à Breil-sur-Roya
- Mercan’Tour Madone Peille, le 30 septembre 2018 à Peille
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