Le protocole et les festivités ont pris quelques minutes de retard. Le départ est lancé. Les 10 km qui nous séparent de la première ascension profitent à une échappée composée du mongole Miga (vainqueur du yunnan 2017) et de l’Américain Josh Baeur qui m’a fait forte impression hier.
La première montée a un pourcentage moyen de 4 %. Les Leds de mon compteur wahoo scintillent rouge. Je tiens les roues du leader Craig Stuart qui n’est pas au mieux. Le dernier km ressemble au final de Innsbruck sur un sol en ciment. Quel enfer ! Je reste à des watts raisonnables pour revenir facilement dans la descente.
Un paysage tropical
Nous circulons dans des paysages magnifiques. J’essaye de prendre le temps de lever le regard même si ça roule vite. Le brouillard s’est dissipé, le soleil brille, la deuxième montée se dresse. Plus courte, elle est de même difficulté à la première.
Une erreur de cadet !
Après cette ultime ascension, j’étais loin de me douter que le plus usant arrive. Un succession de côtes, passage gros plateau, comme une série de force à PMA. À 30 km de l’arrivée, une énième grimpette m’a fais voir les étoiles. Ingurgitant un gel, j’ai mis un temps à retrouver des jambes. Pour mon bonheur, je n’étais pas seul.
Nous étions en bonne voie de raligner l’arrivée pour jouer la 10eme place. Cela sera sans nous. Là, je n’ai pas de besoin de parler le Chinois pour collaborer. Nous concédons 8 minutes. Je termine 26 eme en 4h14 sur ces 150km et 1800 mètres de dénivelé.
Tôt ou tard, j’aurai sans doute sauter. L’étape de Tengchong avec 180 km et plus de 3000 de positifs sera décisive.
Je rentre à l’hôtel. Je file au spa. Et je plonge dans la piscine pour récupérer !
Résultats du Granfondo Yunnan à Ruili.
Retrouvez les résultats sur http://racetimingsolutions.com/granfondoyunnan2018.html
[:en]Aux portes de la Birmanie, la deuxième étape du Granfondo Yunnan s’élance. Le nouveau lifting du granfondo offre 3 nouvelles étapes plus accidentées et longues.
Cette étape à Ruili était acidifiante. Un parcours qui me rappel à la granfondo nice en un peu plus longue. Deux longues montees, un succession de côtes géantes, il n’y avais aucun repis. Récit d’une journée en passant du brouillard au soleil, jusqu’aux étoiles.
Le protocole et les festivités ont pris quelques minutes de retard. Le départ est lancé. Les 10 km qui nous séparent de la première ascension profitent à une échappée composée du mongole migga (vainqueur du yunnan 2017) et de l’Américain Josh Baeur qui m’a fait forte impression hier.
La première montée a un pourcentage moyen de 4 %. Les Leds de mon compteur wahoo scintillent rouge. Je tiens les roues du leader Craig Stuart qui n’est pas au mieux. Le dernier km ressemble au final de Innsbruck sur sol en ciment. Quel enfer ! Je reste à des watts raisonnables pour revenir facilement dans la descente.
Nous circulons dans des paysages végétales magnifique. J’essai de prendre le temps de lever le regard même si ça roule vite. Le brouillard s’est dissipé, le soleil brille, la deuxième montée se dresse. Plus courte, elle est de même difficulté à la première.
Après cette ultime ascension, j’étais loin de me douter que le plus usant arrive. Un succession de côtes, passage gros plateau, comme une serie de force à PMA. À 30 km de l’arrivée, une énième grimpette m’a fais voir les étoiles. Ingurgitant un gel, j’ai mis un temps à retrouver des jambes. Pour mon bonheur, je n’étais pas seul.
Nous étions en bonne voie de raligner l’arrivée pour jouer la 10eme place. Cela sera sans nous. Là, je n’ai pas de besoin de parler Chinois pour collaborer. Nous concédons 8 minutes. Je termine 30eme en 4h14 sur ces 150km et 1800 mètres de dénivelé.
Tôt ou tard, j’aurai sans doute sauter. L’étape de Tengchong avec 180 km et plus de 3000 de positifs sera décisive.
Je rentre à l’hôtel. Je file au spa. Et je plonge dans la piscine pour récupérer !
Retrouvez les résultats sur http://racetimingsolutions.com/granfondoyunnan2018.html
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