Enchaîner deux belles et difficiles cyclosportives. Je m’y étais déjà essayé l’an dernier en réalisant le même week-end, La Marmotte et l’étape du Tour. Le 31 et 1 juin était à nouveau sous le signe de l’ascensionnel. Je participais à la Granfondo Ventoux et à la Granfondo Pantani. Au total, 320km et 8000 m d’ascension positifs. Un week-end ensoleillé et convivial pour s’exercer à la haute Montagne.

À l'ascension du Mont-Ventoux ©Mickael Gagne

À l’ascension du Mont-Ventoux ©Mickael Gagne

LA GRANFONDO VENTOUX

L’objectif a été partiellement réalisé, et pour cause. Un groupe malfaisant d’écologiste a saboté l’épreuve en semant des clous sur le parcours à partir du km 70. Résultats, plus de 150 crevaisons qui auront fait des malchanceux. Le pire serait de leur faire entendre raison. Loin de nous avoir fait perdre du temps à réparer, ceci ne nous a pas empêchés de poursuivre la ballade autour du Mont-Vetoux.

Je tiens à remercier la bienveillance  et les photos de Michael Gagne. Il faut féliciter tous les sympathisants qui ont fait preuve de générosité.

Au départ © Mickael Gagne

Au départ © Mickael Gagne

LA CERISE SUR LE GÂTEAU !

Mon amie Valérie Berthod-Pélissier, venue me rejoindre la veille depuis la Suisse, arborait les nouvelles couleurs du TEAM VERCORS. Elle s’en est allée chercher une belle deuxième place sur le 170 km. Un gage de confiance pour notre prochaine Haute Route Dolomites.

Ajoutez à cela, une chaleureuse et amicale compagnie avec Guillaume LE NORMAND (Quechua Trail Team).  Nous étions tous ravis ! Dimanche, Guillaume montait sur la plus haute marche du podium au trail des Maures.

LA GRANFONDO PANTANI

Je pars rejoindre le samedi soir Valloire où Loïc Ruffaut, Philippe Lesage (Vélo101) et Michael Gagne avec qui nous partageons un chalet. Des conditions idéales pour bien se reposer.

Dans l'ascension du Mont-Ventoux ©Mickael Gagne

Dans l’ascension du Mont-Ventoux ©Mickael Gagne

Le nom Granfondo est commun à celui du Ventoux, mais le contenu et l’organisation sont à la mesure de l’extravagance Italienne ! Les GRANFONDO Italienne sont réputées pour leur ambiance. et ajouté la French Touch de Ludovic Valentin Organisation, c’est une collaboration réussie ! Ludovic Valentin, le directeur de course nous as offert un parcours hors catégorie et hors du trafic routier, où la qualité d’accueil et la sécurité non pas était négligé. Mise à part la section entre saint-Sorlin et St Jean- D’Arves où la route était difficile. Pour reprendre les mots de Jean-Françis Pessey : « C’était Bagdad ! »

HORS CARTEGORIE

À l’image des effrayantes et vertigineuses étapes du GIRO, la Granfondo PANTANI a nommé HORS CATÉGORIE le parcours le plus difficile. Et il y a de quoi avec 150 km et 4500 m d’ascension. La difficulté est adoucie par ce parcours somptueux, dans un décor verdoyant et entouré par des sommets enneigés.

Au départ de Valloire, la température frôle avec les 5°c et nous entamons une montée du Col de Télégraphe en bavardage avec Jean-Françis Pessey (Team SCOTT-La Clusaz). Descente vers Saint-Michel de Maurienne, et direction le col du Glandon – Croix de Fer.

La sélection va se faire naturellement. 7 costauds devant avec David Polveroni et Loic Ruffaut pour représenter les Français parmi l’armada italienne.

Je suis dans le second groupe avec Jean-Françis, Nicolas Fine (Chamrousse), Thomas BECARUD (Velo101) et Sébastien FIGLIOLINI (Courchevel). Ce dernier me dit : « C’est à cause de toi que je suis là.  Rire !». 

Alors que l’allure est à bon rythme, je suis souple et facile et me dit que la journée va être excellente ! Mais nouvel incident. La calle de ma pédale automatique s’est complètement desserré et je roule avec un jeu conséquent. Je ne peux plus appuyer et pousser efficacement sur les pédales.

J’attends que l’assistance Shimano remonte pour me dépanner. Le temps de tout dévisser et remettre tout d’aplomb plus de 5 minutes s’écoulent.

Je repars, mais garde le sourire ! Le parcours est encore long et je m’exécute à faire au mieux pour revenir progressivement devant.

Le Col du Mollard se déroule tranquillement. J’attends le plus difficile avec l’ascension du Col du Télégraphe puis du Galibier. Là je vais déguster ! Au sens positif du terme. Je me trouve assez de facilité, trouve un bon rythme d’escalade et ne négligeant pas de boire et de m’alimenter de mes précieux gels GU au Beurre de Cachouette à la mandarine et en passant par le chocolat.

Le Col du Galibier. Cédric Paluello qui vient de terminer 3e du petit parcours vient m’encourager. Cela donne un élan de motivation. Nous avons la clémence du vent. En effet, jusqu’à Plan Lachat le vent est de dos. Après, la gravité reprend ses lois jusqu’au sommet du Galibier. Je reprends encore de nouvelles personnes. Je termine 40e en 6h30.

Pour conclure

Ce week-end, les résultats sont anecdotiques. Je retiens de bonnes choses. La condition physique est bonne, la qualité de récupération est rapide, et un principe. L’esprit d’équipe et d’entraide est très motivante. À bientôt !

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