Lundi 24 août L’étape du jour se dresse devant nous. Au petit matin, le ciel est partiellement dégagé et la pluie doit faire son apparition en début d’après-midi. Il nous faut grimper vite, mais les obstacles sont de tailles avec l’ascension de la plus haute route d’Europe, le col de Vars, et une arrivée au col de l’Izoard passant par la lunaire casse déserte. Dans une atmosphère nuageuse et humide, les changements de températures sont brutaux de haute à basse altitude, une difficulté à bien gérer.

Le col de la Bonnette

Au départ de Saint-Etienne-de-Tinée, 22 km d’ascension se profile devant nous. L’allure est rapide et réduira à une trentaine le peloton. Sur les assauts de Loïc Ruffaut, nous ne sommes plus que 10 à l’avant. Mais qu’est-ce que je fais là ! Je décroche accompagné de Fredrik Johansson coéquipier du Team VIPP1.

Je poursuis une ascension régulière et prudente. Passant au-delà des 2400 mètres d’altitude, les nuages font leurs apparitions. Prudence, je rajoute une couche Deflect et mes gants waa mappa.

 

 

Au passage du sommet, le temps est stoppé, mais ne m’arrête pas. Je veux vitre redescendre pour être au chaud. Dans la descente, le panorama est à couper le souffle. Le soleil se levé et se reflète sur les montagnes, rayonne dans la vallée avec un ciel noir. Un contraste de couleurs chaleureuses dans une atmosphère orageuse.

Jausiers

Nous nous regroupons une dizaine. À la reprise du chrono, cela part avec des groupes décalés et une logique surprenante de Loïc qui part sans ses coéquipiers, notamment Cédric Paluello qui est un très bon rouleur. Cédric, David Polveroni et moi-même prenons nos relais pour ne perdre de temps, mais au pied du col de Vars nous possédons 1’30’’ de retard.

Le Col de Vars

David, dressé sur les pédales se détache s’en va. Je reste à porté mais le grimpeur grenoblois excelle. Je reprends Fredrik dans la montée. A la faveur de la descente, nous reviendrons sur David et Olivier Culiez. Nous sommes 4 pour rejoindre le col de l’Izoard.

Le Col de l’Izoard

Culiez Benoit décroche. Je guide Fredrik pendant toute la montée, sans perdre d’intensité. Il faut être prudent pendant la première partie du col, puis pouvoir accélère dans la seconde partie. Nous avons réussi gérer une ascension rapide, et terminer ensemble, comme promis !

Résultats

Satisfait de ces bonnes sensations, je suis 8e de cette difficile étape et remonte à la 10e place au classement général de Haute Route Alpes.

La victoire revient à Peter Pouly qui conforte son avance au général. Il est suivi par Loïc Ruffaut, et Jean-Lou Paiaini lors de l’étape.

Conclusion

Il faut prendre au jour le jour et prendre du détachement après l’arrivée. Prendre du bon temps, bien manger et se reposer. Demain, c’est l’étape contre-la-montre du Granon ! Suivez le jeu sur ma page Facebook. Il y a du GU et/ou socquettes BV SPORT à gagner.