Samedi 13 juin, pour la 3e fois Luxeuil-les-Bains accueillait les 4015 participants des 3 Ballons ,19e édition de son nom. Record battu pour l’une des cyclosportives les plus relevée et des plus longue en France. La pluie, l’humidité, la bruine, le brouillard, le froid, le soleil, toutes les conditions étaient réunies pour donner encore plus de mordant à ses 217 km et 4200 de dénivelé positif.  Les équipes belges et de Hollande constituent la majorité du peloton, mais nos Français font de la résistance. David Polveroni met un point d’honneur à se distinguer sur  le podium malgré la route humide qui n’a pas été à son avantage. On regrettera les nombreuses crevaisons dans la première heure dont le leader du grand trophée, David Devecchi et de son second Rodolphe Lourd. Je termine 3e Français, 27ème, mon meilleur résultat.

Comment s’est déroulée la course ?

Km20. Le col des Chevrières (Belfahy). Ce n’est pas le plus long, mais la pente est sévère. Un premier groupe d’une quinzaine se détache. Je suis dans un second groupe avec un ami (Damien Richard). La descente se fait en toute sécurité. Nous sommes plus d’une poignée, dont David Polveroni et Bernt Hornetz.

Km 65. Le Ballon d’Alsace. David n’aura aucune difficulté à nous laisser sur place. Nous poursuivons un bel effort avec Damien.

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Km 95. Le Col d’Hundsruck. Notre groupe se sépare en 2 dans cette montée. Dans la descente, la route est sèche, j’en profite pour partir et rejoindre le groupe détaché. Effort réduit à néant. Arriver en bas (Masevaux), les signaleurs nous stoppent. Le groupe se reforme.

Km 113. Le grand Ballon. Notre groupe se réduit rapidement à 8. Nous évoluons à la 15e place. À 5 km du sommet, je pars avec Bernt Hornetz mais au sommet, dans le bruine et le froid, le groupe fait la jonction.

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Km 150. Le col d’oderen est chaque année la montée qui m’arrête. Cette année, la limite est repoussée ! Nous basculons à 7. Damien Richard mène l’allure.

Km 178. Le  col des Croix. Les jambes commencent à être dures. Notre groupe se scinde en deux.

Km 190. Les 1000 lacs. Nous arrivons dans la petite Finlande. Des passages à 20%, dressé sur les pédales, l’effort est moins douloureux. Je me retrouve seul. La petit Finlande me parait bien grande. Je me résous à ne rien lâcher pour conserver ma 23e position.

Km 213. 4 coureurs me reprennent à 3 km de l’arrivée. Manqué ! Je reste dans leur roue, car ils ont aussi bien mérité la récompense de leur effort.

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Conclusion

C’est une somme d’éléments matériels, nutritionnels, d’esprit et d’expérience qui a fait que je réalise ma meilleure prestation sur cette épreuve de prestige. L’appréhension n’est pas la même quand on sait où l’on met les roues.

Les gravillons, la chaussée glissante, face à ces conditions le couple freinage à disque, pneus turbo en 24 de section de mon nouveau tarmac ont pu entièrement s’exprimer. Le meilleur compromis entre performance, confort, sécurité.  J’ai échappé aux crevaisons, le freinage et l’adhérence étaient identiques que par temps sec. Un gain de sérénité dans les descentes. J’ai toujours été en bonne position, et éviter à faire des efforts superflus à devoir me replacer.

Merci à toutes et à tous pour vos messages sur les réseaux sociaux et en privé. Merci d’être toujours aussi nombreux à me lire et me suivre. C’est beaucoup de motivation.