Au départ, j’ai la surprise de retrouver un camarade du Big Test Shoes de Trail Endurance Mag, William Malard. Ce dernier en préparation pour le Grand Raid des Pyrénées est venu aux encouragements. Merci. Je t’en transmets autant.
© OBRENOVITCH/MOUV-UP.COM
La Hourquette se dresse rapidement devant nous. Le sud-africain Mathis, mène la danse, avant que Cedrick DUBOIS durcisse le train à 2 km du sommet. Nous sommes une dizaine à basculer dans une descente qui m’a laissé une cal expérience. Je m’étais cassé la clavicule en 2014. L’appréhension est vite dissipée, et nous nous retrouvons 5 dont Cedrick, Brian Sigg, Bruno, et mon «roommate» Sacha Rigal.
Le col de l’aspin sera rapidement avalé et la descente opéra une échappée de 3 coureurs avec Cedrick, Bruno et Brian. Je préfère rester prudent, afin de rouler en groupe dans la vallée. Nous serons une dizaine à rejoindre le Col d’azet.
Le col d’azet est un sacré morceau. Si sa longueur n’excède pas 7,5km, sa pente moyenne oui ! Je monte patiemment afin de concéder le moins de temps.
La descente de l’azet est neutralisée, et bénéfique pour compléter ses bidons et se ravitailler avant la longue montée à Cap de Long.
L’approche du col mesure 9 km en faux plat. Virage à droite et nous rentrons dans le sujet. Les meilleurs se détacheront, tandis que j’entreprends une ascension régulière dans l’idée de revenir sur la fin. Cette pensée était judicieuse. Si la première moitié de l’ascension est en sous-bois, à la fraîche, la suite s’avère à découvert et à chaud avec la réverbération du soleil sur les roches. Je reprends en point de vue Mathis et Peter.
Je finis à une belle 7ème place, confortant ma postion au classement général. C’est sans nul doute la plus arrivée que j’ai franchie depuis la création de la Haute Route. Cette étape menée avec sagesse et fair-play, s’est fait à la pédale et très appréciable
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