La HAUTE ROUTE Pyrénées s’est conclue en côte atlantique à Anglet. Depuis une mise en condition amicale au départ de Barcelone, les étapes se sont succédées avec intensité, générosité et émotions.  Je donnais toute mon énergie à être présent et à l’initiative sur la course.

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La victoire n’est pas sur le podium. La victoire se trouve en soi. Non pas à la recherche de satisfaction, à la conquête d’un désir d’égo, mais dans l’acception d’accueillir le présent qu’il soit bon ou difficile. Cela permet de progresser et de vivre de nouvelles émotions.

On ne peut  pas arriver à arrêter les vagues, mais on peut apprendre à les surfers.

La dernière étape, nous reliant de PAU à ANGLET a été marqué par une météo capricieuse, obligeant en enlever le col du Soudet. 27 jours de soleil, sur 28 jours de HAUTE ROUTE (depuis 2011), c’est une statistiques à retenir. L’organisation est dans une démarche de prévention et assure la sécurité de tous. Ce sont des décisions rassurante et respectueuse pour tous les participants.

Avec Chris Zapalla au sommet d'Hautacam

Avec Chris Zapalla au sommet d’Hautacam

Le convoi nous mène jusqu’à Tardets pour l’ascension du col d’Ahusquy. Le départ est lancé sous des cordes d’eau, et la pente est sévère. La course est toujours aussi intense, et je sers les dents pour garder le contact et l’intention de conserver la 10e place du général. Je suis avec Marcel KAMM (11e) qui pointe à 3 minutes au classement général, mais se dernier reste bien entouré par son équipe TEMPO SPORT (Magnani 12e). Nous basculons ensemble et la descente est non chronométrée. Marcel crève. Je l’attends dans la section non chronométrée et laisse partir un groupe plus conséquent à la reprise du chrono. Grossière erreur. Je me retrouve seul face à trois coureurs du tempo et m’attaqueront sur une topographie vallonnée qui ne m’avantage pas. J’arrive à répondre, mais au moment le plus critique, la douleur est trop forte et ils prendront le large et me dépasser au classement final.

Je suis alors 13e de la Haute Route Pyrénées et deuxième du classement Iron (Alpes + Pyrénées)

Cette bataille de nerf est perdue. J’ai grand plaisir à partager les 10 derniers km avec Valérie Berthod. Il y a toujours du positif dans chaque moment.

À l’arriver je me régale !

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Combo-les-bains. La combinaison Alpes et Pyrénées réussie. 14 jours, prêt de 40 cols, 44 000 m de dénivellation positive, et deuxième de ce classement combiné. Je savoure. La joie intérieure est aussi grande que la fatigue.

Cette nouvelle haute route est sacralisée par la victoire par équipe avec David Polveroni, Cédric Paluello et Ian Walton. Un moment éphémère, qui laisse place à au remerciement et aux revoir.

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À 21h00 nous nous retrouvons, au casino de Biarritz.

Je retrouve Nuno Luz que j’ai rencontré à Barcelone. Tous les participants, organisateurs, accompagnateurs, revivons le résumé en vidéo et on ne parle pas vélo, on partage nos coordonnées pour se retrouver dans d’autre lieu. Je remercie l’organisation OC SPORT qui réalise un travail sans faille. Depuis 2011, j’ai toute confiance (Véronique, Rémi, Benjamin, Jim, Elsa, Stéphanie G, Stéphanie L, Mark, Coralie, Caro, Dominique, …)

Je dis au revoir à Laetitia, Valérie, Vanesse, Lindsay et Renata. Nous nous reverrons sur d’autres éléments.

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Je retrouve Patrick SWEENEY, avec qui j’ai partagé 7 nuits dans des hôtels luxueux et amical. Il est certain que nous nous retrouverons du côté de BOSTON.  MERCI Patrick.

Place à la récupération et de nouveaux objectifs verticaux : 

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