Patagonie Route 203 est le premier roman de l’Argentin Edouardo Fernando Varela. Après l’annonce de l’annulation du triathlon en Patagonie que je devais réaliser, je suis tombé sur cette rentrée littéraire mise à l’honneur par les éditions Métailié. Je me suis laissé convaincre par l’horizon sans fin de la couverture et le résumé de la quatrième de couverture.

L’histoire de ” Patagonie Route 203 “

Un formidable road-trip, dans un paysage dévorant, sur les routes les plus inhospitalières et sidérantes du sud du monde où rien ni personne n’est ce qu’il semble être.

C’est un des premiers passages que j’ai surligné. Le décor est planté. Est-ce que j’ai bien fait d’accompagner Parker dans son camion. J’entends déjà le refrain du titre de Dominique A qui a tendance à m’apaiser.

À mesure de ce voyage, nous allons à la rencontre de personnages atypiques et planant, totalement déconnectés de la capitale Buenos Aires. Il y a ce mécanicien, ce journaliste végétarien vendeur de faux papier à la recherche de sous-marin nazis, Dietrich un allemand néo-nazi, des gendarmes plus ou moins corrompus, le gros Juan et Julian, Bruno se gérant de fête foraine, et surtout la délicieuse Maytén dont le regard semble inoubliable et charmer tous les hommes. L’intrigue est à l’image des routes de la Patagonie, poétique, infini, intense, que l’on a du mal à saisir jusqu’à la fin. 

Conclusion

C’est un livre comme je les aime. Les scènes sont fluides, imagés avec des personnages aux traits de caractères atypiques.

La Patagonie était tellement immense et illimitée qu’ils risquaient de ne jamais se retrouver, mais par un paradoxe de la géographie, il arrivait que cette immensité rapproche les personnes et que leurs chemins se croisent de nouveau.

Dans ce voyage onirique, Parker roulant dans sa maison et sa cargaison illégale, ce récit poétique suit la logique d’un homme misanthrope qui fuit on ne sait quoi. Pour résumer, on découvre un monde d’humanité même dans les steppes les plus inhospitalière. Nos critères n’ont plus de valeur et l’on se dit que notre vie ressemble à un road-movie qui se doit être vécu.

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