La Maurienne, renommée pour être le plus grand domaine cyclable du monde, il est en hiver un domaine skiable d’envergure international. Le marathon de Bessans célébrait sa 41ème édition. De la glisse classique au skating, tant bien pour les petits et que pour les plus grands, nous étions tous sourire. Je vous invite au récit de mon premier marathon.
L’hiver m’inspire à des coupures plus intensives sur des hauts lieu du ski.
Depuis 2019, je me suis pris d’un élan à participer à ses évènements historiques du ski de fond dans leur format d’endurance. Il est sans doute motivé par nos résidents du Vercors, Biathlètes et fondeurs entourés d’or à leur coup. C’est la également la motivation de vivre l’expérience nordique dans un environnement en pleine modification.
Le skating vient de l’enseignement d’un ami Guillaume Peyronnet. Le seul cours que j’ai pris à été efficace et ludique avec du tir à la carabine.
De week-end en week-end, c’est avec l’émulation d’une poignée d’amis que allons patiner sur les traces de la royale, fond d’urle et du mont-noir.
La foulée Blanche d’Autrans, La Trans’Vercors sont les deux épreuves que j’ai réalisé l’an dernier. Pour cette nouvelle décennie, le Marathon de Bessans, La traversée du Queyras, et la Transjurassienne seront les courses à réaliser.
Le marathon de Bessans, est un rendez-vous où de nombreux cyclistes se font affichés modestement et s’affichent parfois sur le haut des classements. Thibaut Pinot, Rudy Mollard, Jordan Sarrou, et pour cette année 2020 Nans Peter, Julien Bérard et Guillaume Bonnafond étaient dans les rangs. Si c’est deux derniers sont en retrait des pelotons professionnels, ils ont un fart bien préparé à cette discipline.
La performance de Bonnafond Guillaume sur Strava
J’étais prévenu. Sous un ciel vierge de nuage, la plaine de Bessans était recouverte de cet or blanc givré. -12° là où le soleil ne rayonne pas et guère plus quand il nous mettait en lumière.
De quelques sous couche de Merino, et de mon habit deux pièces, je m’échauffe avant de me mettre sur les rails en bon dernier de la ligne 2. Nous sommes près de 600 patineurs en file indienne sur l’autoroute du marathon. Les élites sont en premières lignes.
Le départ est lancé. Nous devons nous faufiler pour Faire la course. Le parcours marathon est l’addition de deux boucles circulant autour de Bessans.
Le segment Strava de la Boucle du Marathon de Bessans
Quelques raidillons qui se passe à l’impulsion pimente le circuit. C’est dans le dernier kilomètre sur la montée de Bavarate que les physiques sont mis à rude épreuve, d’autant plus que c’est le point le plus froid de la course.
Le segment Strava de la Montée Bavarate
Il faut être un adepte de la glisse en un temps. Le profil cumule moins de 500 mètres d’élévation. Pousser sur les bâtons, et trouver la longueur pour entretenir l’allure, ça skie vite, et très vite pour les meilleurs. Le vainqueur gagne en 1h37 les 42 km du marathon.
Dans le top 50, nous retrouvons nos cyclistes habitués du circuit Julien Bérard, Guillaume Bonnafond, Nans Peter et je note la présence d’un ultra cycliste Roland Chavent.
De mon côté, je me suis bien régalé malgré le peu d’entrainement réalisé sur le plateau du Vercors. Quand on a le moteur et à minima un bagage technique, on peut se faire une place. Je me réalise dans mon objectif en moins de 2h30 parmi les 250 premier. Une belle performance avec cet handicap de départ.
Mes équipements
- SkiTrab GaraAero R5
- Fart Swix LF6X
- Chaussures Rossignol X-ium Carb Premium
- Sous maillot MC Isadore et ML Specialized en Mérino
- Combinaison deux pièce skitrab
- Lunettes Bliz Eye Wear Fusion
- Cagoule et bonnet Armadillo Merino
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