Samedi 21 juin, Saint-Félicien petit village niché en Ardèche accueillait plus de 14 000 cyclotouriste et cyclosportive venus de tout le continent. L’Ardéchoise propose des parcours et des formules pour tous, avec la possibilité de le faire en plusieurs jours.

Pourquoi les Sucs ?

Initialement, je voulais faire l’Ardéchoise Vélo Marathon , mais 278km est une distance effrayante, surtout avec le soleil annoncé.
L’Ardéchoise ou Les Sucs étaient alors envisageables. J’ai préféré opter pour les Sucs, car propose une distance supérieure à l’Ardéchoise (220km), le profil et la beauté du massif volcanique valent le détour. Me voilà alors confiant et engagé pour 234 km et 4300 m d’ascension cumulés, ou l’endurance sera mise rude épreuve, sous un soleil chaleureux et généreux.

Avoir du Panache.

Je pars dans l’idée qu’une course cela se passe devant. Il faut être acteur et opportuniste.
Je lance l’offensive après la descente du Col du Buisson, après 30 km. Un pari osé, mais qui s’avéra payant par le soutien de Cédric Richard qui m’a suivi dans mon accélération. L’échappée est faite. Nous sommes 5 tous réparties sur différent sur différent parcours. La collaboration n’est pas collaborative. Cédric et moi effectuons la majeure partie du travail, voire la totalité.
L’attitude de notre compagnon est déplaisante, en se laissant volontairement en retrait.

Nous passons le Col de Mézhillac avec 6’ d’avance sur le peloton et nous continuons sur du du Gerbier de Jonc (km 100) où Cédric s’en en seul sur le parcours la Volcanique.
Je retrouve donc Sébastien Mailfait dans ma roue, sur le parcours des Sucs. Sa collaboration est timide

Le Col de l’Ardéchoise.

Km 140. Je vois que je suis un ton au-dessus du futur vainqueur des Sucs. Je prends alors les devants et appuis sur les pédales, pour m’échapper dans le Col de l’Arédhoise et prendre plus de 2 minutes d’avance. Je suis alors en tête.

Le col de Clavière

Km 180. Dans le col de Clavière, je sens que la chaleur me pèse et faute d’avoir suffisant bue, je craque. Je revois alors revenir Sébastien Mailfait. Son allure n’est pas plus rapide, mais elle suffisamment pour qu’il prenne seul la tête. Quand on a une perte de vitesse, cela devient difficile de suivre.

Allez au-delà.

Quand sa va mal, il faut rester positif, et poursuivre. Après la montée, il y a la descente.
Je reprends de l’énergie, remet une pastille d’électrolyte Brew dans le bidon, et sa va mieux. J’arrive à limiter l’écart dans les difficultés qui suivront.

Comme en 2012, je monte sur la 2e marche du podium des Sucs en 7h33 (7H28 en 2012)

ardechoise-sucs-podium-nico-raybaud

Conclusion.

Le travail paye et les progrès se confirment. Il faut rester patient et confiant. La diététique d’avant, pendant et après la course est bien optimisée. La récupération est excellente. Il faut arriver à conserver le potentiel et l’envie pour les prochaines cyclosportives, à savoir la Marmotte (175km et 5000m+), le 5 juillet prochain.

Vendredi prochain, ce sera un tout autre format où je serai. Le Kilomètre vertical du mont-blanc ! On remet les runnings, histoire de faire du lactique et de couper du vélo.

Bravo, aux amis du team Cédric Richard et Cédric Bonnefoy.

La Course sur Strava

Remerciements

Je remercie la société où je travaille (Saint Jean) pour l’invitation. Les milliers de personnes présentes, se sont régalées de nos précieuses ravioles.

BV SPORT, fournisseur officiel de la fédération française de cyclisme, avec qui je collabore et m’offre un soutien technique sans faille. J’avais plaisir à retrouver Amaury sur Stand.

Dans un second temps, Martina, qui m’a une nouvelle fois chaleureusement accueilli dans sa maison à 100 m du départ.