Italian Bike Festival | Au coeur du cyclisme Italien avec l’EMCC !

Connaissez-vous l’Italian Bike Festival ? Ce sont 3 jours de fête autour du vélo pimentés par plusieurs compétitions. Qu’ils soient sur route, tout-terrain, électrique ou de gravier, ils ont remplacés le grondement des motos dans la ville de Misano Adriatico. Le circuit international de moto est le cœur du festival où les visiteurs peuvent venir tester les vélos de toutes marques. Entre mer et routes panoramiques, partons à la découverte de la région d’Emilia Romagna où l’esprit de Marco Pantani est toujours très vivant.  

EMMC, la compétition de média cycliste Européen.

J’ai été sélectionné parmi 50 médias européen pour participer à cette première compétition média. Parmi les 15 pays représentés, je suis l’unique média français invité pour la qualité de mon blog et mon activité sur les réseaux sociaux. Après le Ironman Italie, merci d’avoir renouveler votre confiance.

Nous sommes arrivés au cœur du cyclisme italien, la région de naissance du grand grimpeur Marco Pantani. C’est dans le nord-est du pays, le long de la région côtière Emilia-Romagna et de la campagne vallonnée voisine, que nous avons roulé sur les routes de l’ancien vainqueur du Giro et du Tour où il perfectionnait son art et testé sa forme.

La Piadina Expérience

Pourquoi j’ai la sensation que j’ai beaucoup trop manger 😋 ? La cérémonie d’ouverture se déroulait au Riccione piadina. C’est une fabrique très connue de cette spécialité culinaire italienne. Ce lieu fait office de musée qui raconte toute l’histoire de la piadina et de sa fabrication.

La piadina (piada ou pida en romagnol) est une spécialité culinaire italienne composée d’un feuillet à base de farine de froment, de saindoux ou d’huile d’olive, de sel et d’eau, traditionnellement cuit sur un plat en terre cuite (teggia) ou sur une plaque en métal ou en pierre.

Après ce moment de culture général, nous les avant dévorer sous ses toutes ses formes dans une ambiance festive !

Sur les routes et vignoble de Misano

La nuit a été courte. Au second jour de notre aventure, EMCC nous a concocté une belle balade sur les routes Romagne, ponctué par des points de vue d’intérêt et d’une dégustation de vin agrémenté de Foccacia aux goûts en tout genre.

Cette balade de la piste de moto aux routes vallonées de la région, nous a permis de faire plus ample connaissance. Rapidement au gré de la pente, je me suis retrouvé avec Frederik Boena (RennRad Magazin). De la même génération, aussi bon grimpeur que passionné du vélo, nous nous sommes vite entendus.

Les routes de Romagne sont pour les yeux un régal sur le plan panoramique. Les vues depuis le sommet de ces courtes ascensions, principalement autour de la barre des 3 à 4 km, sont époustouflantes et révèlent souvent de superbes vues sur les vallées en contrebas et les lignes de crête opposées avec de grandes fortifications assises au sommet.

Ces grimpées sont sources à se faire mal aux jambes. Au sommet, c’est le moment de découvrir les monuments, bavarder et se rafraîchir en terrasse.

À quelques kilomètres de Misano, nous nous arrêtons à la cave enio ottaviani (https://www.enioottaviani.it/). Avec pour cadre le vignoble, nous nous attablons pour une collation autour d’une dégustation des vins. L’atmosphère est très conviviale. C’est un temps agréablement sucré/salé pour faire plus ample connaissance avec Frederik, Alina (@clippedinandfree)

L’après-midi, nous avons notre temps libre pour arpenter les allées du festival. Il y a une pléthore de marque qu’il est difficile de s’y retrouver.

Cette journée a été l’occasion de rencontrer mon partenaire Fulcrum.  Je suis plus que positif à l’égard des nouvelles roues Speed25 et Red Zone Carbon. Nous aurons le plaisir de nous revoir au Roc d’Azur.

La Gialla Cycling Strada

Pour sa 5éme édition, le départ est initié sur le circuit moto de Misano. Par prudence le départ sur le circuit est neutralisé. Ce n’est qu’une fois sorti du stade que le chronomètre est lancé. Rapidement, cela se met en file indienne. Pour ajouter plus de difficulté, une lourde averse s’abat sur nous. Je vois des glissages de partout et mon seul souhait, c’est de ne pas les imiter. La pluie va nous accompagner une petite heure sur des routes sinueuses

Il y a du haut niveau sur la ligne de départ. L’intensité de l’épreuve sera haute du début à la fin. Autant vous dire que je vite déchanter à vouloir maintenir 420w dans la roue de Nicolas Roche et des jeunes italiens. Lors des descentes j’ai fait preuve de prudence. Une prudence qui me fera perdre la tête de course. Tanpis, je ne veux pas me mettre dans le décor.

Quand le soleil refait son apparition, même si on a peu de temps pour le relever la tête du guidon, j’ai le temps de voir l’horizon de couleur et l’étendu du paysage.

Les montées se suivent, et font des ravages. Sur les 100 km et 1800 mètres de dénivelé, je n’ai pas eu l’occasion de replier mon dérailleur sur le petit plateau 😉

À mi-course, sur la montée de Gemmeno (6km @ 10%), un segment chronométré est ajouté pour ajouter une compétition à la compétition. À ce moment, l’averse s’abat à nouveau sur nous. Cette longue douche nous refroidit. Certains s’arrêteront même pour s’abriter en attendant la fin du déluge.

Nous ne sommes pas au bout des surprises ! À 20 km de l’arrivée, nous avons le droit à un kilomètre de gravier qui se poursuit par une succession de pente indécente digne d’un bastogne liège. Dans ma tête, je croise les doigts pour ne pas crever. Avec les averses qui ont précédaient, nous sommes en piteuse état à la sortie de la partie de Gravel. Ils savent y faire les Italiens !

Il n’y a plus qu’à terminer plein gaz sur une route contemplative en descente. Nous terminons là où tout a commencé au circuit de Misano.

À plus de 36km/h de moyenne et moins de 3h de vélo, je clôture cette étonnante cyclosportive. Je suis plus habitué aux longues distances mais je vous l’avoue, j’ai pris beaucoup de plaisir à tester ma forme sur cet évènement. ! Je monte sur le podium de l’European Media Cycling Contest.

Une compétition qui se veut avant toute amicale entre passionné qui œuvre à donner de la visibilité au cyclisme.

Chez les hommes, le reporter allemand Frederik Böna de RennRad a remporté la première place de l’EMCC. Deuxièmement, également d’Allemagne, le freelance Timo Schoch. Enfin, à la troisième marche du podium moi-même. Dans la catégorie “femmes”, la journaliste de TuttoBiciWeb Giulia De Maio l’emporte, suivie dans le classement par la freelance suédoise Johanna Warren, troisième la Slovène Polona Stradt du magazine Polet.

L’événement EMCC, organisé avec la contribution d’Apt Servizi Emilia Romagna et de Visit Romagna, reviendra en 2023 à une date à déterminer.

3 raisons de venir à Italian Bike Festival ?

1. Une opportunité de passer un agréable week-end hors saison d’affluence.
2. Le privilège de rouler sur un cyclosportive relever et atypique.
3. Tester des vélos et roues de marques de notoriété.

De plus, le cadre de vie de Misano vous donne l’impression de prolonger l’été sans la foule de la haute saison. Courir sur place au levé du soleil était un doux et agréable moment. 

Comment voyager à Misano Adriatico ?

Depuis Lyon à Bologne, j’ai fait le choix de prendre l’avion. Il faut compter 1 heure pour rejoindre Bologne. Le prix du billet aller/retour est d’environ 150€.

Pour vous rendre à Misano, j’ai pris les transports en commun. Il y a des navettes entre Rimini et l’aéroport, toutes les 2h. Comptez 30€ le trajet avec 15€ d’extra pour le vélo.

Une fois arrivé à la gare de Rimini, vous êtes à 10 minutes de train de Misano et des nombreux hôtels qui sèment le littoral. Le trajet coûte 4 € le trajet. 

Remerciements

Merci à toute l’équipe de EMCC et tous les invités présents. Qui sait, l’an prochain il y aura une compétition de média de triathlon 😉

Liens utiles

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