Samedi 14 juin, Luxeuil-les-bains accueillait pour la deuxième fois le départ de la cyclsportive les 3 Ballons. La Belgique et la Hollande représentent près de 75% des 4000 participants.

Les favoris sont présents avec notamment la présence de Bart Bury (Racepoint.be), Frédéric Glorieux, Bart Van Damme, Kenny Nijssen. Nous noterons que l’une des figures emblématiques de la région et du cyclosport, Mr Michel Snel, et absent, ainsi que les grandes équipes du nord (Grinta et Veltec qui n’existe plus).

Côté Français, les habitués sont au rendez-vous. Rodolphe Lourd qui joue local, David Polveroni (Team SCOTT – La Clusaz), Éric Leblacher, et votre rédacteur.

Le niveau sera plus homogène dans son ensemble, mais les cadors sont toujours aussi incisifs quand il s’agit de se mettre à l’attaque.

Le parcours

Depuis 2 ans, la planche des Belles Filles a été retirée du tracé et un nouveau parcours a été dessiné en conservant le charme et la difficulté du pays vosgien. 216 km et 4300 m de dénivellation positivent en passant par le Col des Chevrères (le ballon de Belfahy surnommé le «petit Galibier», Le Ballon d’Alsace, Le Col du Hundsruck, Le Grand Ballon, le Col d’Oderen, le col des Croix et le passage dans le pays des 1000 étangs qui ressemble à des montagnes russes avec des pentes effrayantes. L’arrivée est jugée après 15 km de plat à Raddon-et-Chapendu.

Comment s’est déroulée la course ?

Le départ a été donné à 7h20. Comme à l’habitude, il y a toujours de valeureuses personnes à vouloir s’échapper sur les 25 premiers kilomètres de plats. Une portion qui permet de s’échauffer avant les ascensions qui suivront.

Le Col de Chevrères, est sélectif, nous nous retrouvons une dizaine à basculer en tête du sommet.

Je suis épaté de me retrouver à ce rang.

Toutefois, le profil ne se prête pas à prendre le large, et un peloton d’une quarantaine de coureurs se reforme après la descente.

Le Ballon d’Alsace, je me porte en tête et impose le rythme avec l’aide de Michels Bob, Rodolphe Lourd. Ce col se passe aussi bien que le précédent.

Tout va pour le mieux, les gels se dégustent avec facilité, le passage des bidons électrolytes sont parfait, je suis bien !

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Le Col du Hundsruck est à l’image du Ballon d’Alsace. On ne relève aucune velléité  et les mêmes à imprimé le tempo. La sélection se fait par l’arrière et de nouveau cela revient dans la descente.

Le grand Ballon. Nous arrivons à 110 km de course. Les choses sérieuses commencent. Les ténors se mettent en avant, et le rythme s’élève. Ils sont une quinzaine à prendre le large. Nous nous retrouvons moins de 10 à la poursuite et me trouve avec un seul français, Éric Leblacher. Je gère mon effort avec constance et vélocité avec une moyenne de 290watt. Je bascule dans le top 20. Je suis sur une bonne dynamique, et entrevois un excellent classement. De plus que l’avant de la course est en ordre dispersé, cela peut rentrer.

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Le Col d’Oderen. Je suis bien pendant 3 km et d’un seul coup, le coup de pédale ne tombe pas aussi bien. La dégringolade de watt, de 290w, je tombe à 240w. Je peine à suivre. Il ne me manque pas grand-chose pour basculer avec le groupe qui me reprend avec Damien Richard et Gael Brandy.

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Je m’alimente, et reprends vite de l’énergie. Je retrouve Michels Bob avec qui je terminerai l’épreuve. Les difficultés se suivent, avant d’arriver aux Pays des 1000 étangs. Des routes qui ressemble aux Flandres, mais nous sommes dans la petite Finlande. C’est un pays qui a autant d’étangs que d’effrayants raidillons avec des passages à plus de 20%. Il faut mettre un développement souple. 1000-etangs-bvsport

Les 20 derniers kilomètres se font gros plateau. On tourne à prêt 40 km/h pour rejoindre la ligne d’arrivée à Raddon-et-Chappendu. J’emmène dans ma roue Bob et il me laisse franchir la ligne devant pour le travail accompli. Je leur remercie.

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Je termine 42e en 6h54. 

Le podium est 100% belge. La première place revient à mon «frère» Bart Bury en moins de 6h30 avec un nouveau record de temps. Bart me donne beaucoup de motivation et de conseil à l’arrivée et me félicite. Frédéric Glorieux est deuxième, devant Bart Van Damme. 

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Conclusion

Je suis en nette progression cette saison, avec un seuil qui se repousse. Les 3 ballons ne m’ont jamais réussi, mais cette année est la meilleure. Malgré ce coup de moins bien dans Oderen . Après avoir échangé avec Bart à l’arrivée, j’ai compris ma défaillance. J’aurai dû davantage m’alimenter avant la difficulté afin de pouvoir tenir le rythme. 

Je suis en pleine confiance avant l’Ardéchoise Marathon qui se profile le week-end prochain.

La course sur Strava

Merci,

Je tiens à remercier Michael Bultez de Bike 26, pour sa disponibilité et pour avoir remis en état le vélo les derniers jours avant l’épreuve. Entre Laurent Marcon et Michael, j’ai deux techniciens de confiance et d’expérience sur qui je peux compter.

La ferme de la Jonchée, une chaleureuse et conviviale chambre d’hôte où j’ai pu bien me reposer.

Et naturellement, mes parents qui étaient aux encouragement et à l’assistance aux points de ravitaillement autorisés.

Bonne continuation à tous mes lecteurs et à tous les participants !