L’aventure sportive consiste à embrasser la météo, et tout ce qu’elle nous réserve. Avec l’expérience et l’évolution des vêtements de sport, je me pose moins la question de l’habillement que ce soit en été ou en hiver. Chaque personne se forgera sa propre expérience et sa confiance en des marques. Je vous écris ce guide conduit par mon expérience.
Apprenez de vous-même et de la nature.
On associe trop souvent des moments désagréables par temps froid ou de pluie. Mais se conditionner face à des éléments météos difficiles nous aide à les appréhender.
C’est dans la tête !
Ce n’est pas une phrase dénuée de sens. Il faut comprendre comment la température de votre corps fonctionne et connaitre les éléments interne et externe pour élaborer son système vestimentaire. L’air que vous inspirer et le sang qui circule doivent être chaud. Il est indispensable de protéger les parties vitales (tête, poumons, ventre) pour réguler votre température à 37°c.,
Votre métabolisme basal. Nous avons des besoins énergétiques différents selon notre condition physique. Les muscles produisent de la chaleur lorsqu’ils se contractent et cela entraîne mécaniquement une baisse de la sensation de froid. Naturellement, une personne en forme ne consommera que peu d’énergie pour générer de la chaleur. À l’inverse, une personne moins sportive ou fatiguée, s’habillera plus chaudement car n’a pas les mêmes capacités de thermogenèse.
L’intensité de l’effort. Si vous partez pour un entrainement où le cœur va taper fort, vous allez naturellement créer de la chaleur et de la transpiration. La transpiration, c’est l’ennemi quand il fait froid ou quand il pleut. Si la transpiration ne s’évapore pas, vous allez prendre froid ou étouffer. Les vêtements doivent avoir cette capacité à vous protéger et être respirant.
Le climat. La perception du froid va varier selon l’humidité de l’air, le vent, s’il pleut, neige ou que le ciel soit ensoleillé.
La discipline sportive. En fonction du sport, vous allez protéger différentes parties du corps. La vitesse de déplacement a une influence significative sur votre ressenti. Exemple du vélo de route, plus vous allez vite, plus le froid perçu est important. À l’inverse, pour des sports portés comme la course à pieds ou le ski, vous sollicitez la quasi-totalité de vos muscles, vous allez plus facilement avoir chaud.
L’environnement où vous évoluez. Sur des sports natures comme le vtt, trail ou le ski vous évoluer en sous-bois. La nature vous protège. À l’inverse, quand vous évoluez sur la route, en haute montagne, vous êtes soumis à un environnement exposé.
Votre sensibilité à la température. Chaud ou froid, nous ne sommes pas tous égaux. Difficile de changer la donne de notre patrimoine génétique. Notre sensibilité est liée à notre métabolisme et aux hormones. Néanmoins, certains aliments peuvent augmenter votre feu intérieur comme le gingembre, poivre noir, ou le café. Je vous recommande l’ayurvéda avec le Chaï Atma Bio qui vous donnera le feu.
Comment les vêtements de sport régulent votre thermostat corporel ?
Pour rester à l’aise dans toutes les conditions, il faut superposer intelligemment les vêtements de sport pour réguler efficacement votre température.
Le type de couches dont vous avez besoin dépend de votre activité sportive et des conditions météorologiques. Il est important de comprendre comment chaque couche fonctionne indépendamment. . Cela vous aidera à créer la bonne formule.
- Baselayer ou sous-maillot : évacue la transpiration de votre peau
- Mid-layer ou couche intermédiaire : Isole et retient la chaleur corporelle pour vous protéger du froid.
- Couche extérieure : vous protège du vent ou de la pluie
Pour le bas, la thermographie de notre corps montre que plus nous nous écartons du cœur, plus la température diminue. Les jambes comme les bras ont une meilleure tolérance au froid mais il sera plus difficile de réchauffer les mains et les pieds. Un système à 2 couches est suffisant.
- Baselayer : Évacue la transpiration, isole ou retient la chaleur corporelle
- Couche extérieur : protège de la pluie ou du froid
De plus, il est important de connaitre quelle est la signification d’imperméabilité et respiration et des normes qui les régissent.
Même si vous ne portez pas toutes les couches au début, c’est une bonne idée de prendre toutes les couches à chaque sortie. Vous pourrez ensuite réguler votre confort en enfilant et en retirant les couches à mesure que les choses chauffent ou que la météo change.
Le principe du Baselayer
Cette première peau permet de garder votre peau sèche en évacuant la transpiration. Cela vous empêche de vous refroidir ou d’empirer une hypothermie. Il existe différentes gammes de matériaux composant le tissu d’un baselayer. Ils peuvent être synthétiques en polyester et elasthanne, ou naturelles comme la laine mérinos.
Le meilleur baselayer doit offrir la meilleure évacuation de transpiration.
Les marques ont leurs atouts, en proposant des tricotages spécifiques, l’utilisation de matière en body mapping et une coupe ajustée aux mouvements.
Plus élaborés, des baselayer offrent une protection solaire ou des motifs réfléchissants comme ci dessous : le maillot manche longue SubZ Lumen de Craft.
Les fibres naturelles comme la laine Mérinos sont également très présentes. J’apprécie leur pouvoir de respiration, isolant et thermique, en été comme en hiver.
Mid Layer ou couche intermédiaire.
C’est l’isolation thermique de votre corps. Tout comme pour les baselayer, il y a le choix entre les fibres synthétiques et naturelles. Voici quelques-uns de vos principaux choix pour les couches intermédiaires.
Les vestes isolantes synthétiques.
Les synthétiques ne se compriment pas aussi bien qu’une veste en le duvet, mais offrent de nombreux avantages spécifiques pour toutes les conditions météos. Elles conservent leur capacité isolante quelques soit les conditions, et les conceptions peuvent être ultra technique. Elles sont parfaitement adaptées dans des sports extrêmes et pour les compétitions.
Les vestes isolées en duvet.
C’est un must ! Elles sont compressibles pour un rangement facile, et avec un ratio chaleur/poids plus efficace que tout autre matériau. L’efficacité du duvet est mesurée en garnissage de remplissage : de 450 à 900. Comme le duvet est toujours à l’intérieur d’un tissu synthétique , les vestes en duvet offrent également une certaine résistance à l’eau et au vent. L’inconvénient du duvet est qu’il perd son efficacité isolante lorsqu’il est humide. Ce sont des vestes parfaites pour les activités en montagne, trekking et dans la vie quotidienne.
Les vêtements en polaire.
La polaire est la plus économique et contient bien la chaleur. Le molleton respire également bien, vous êtes donc moins susceptible de surchauffer. Le revers de la polaire est sa respirabilité. Quand le vent souffle, il passe à travers et fait perdre de la chaleur. Il faut opter pour une couche supérieure. Il existe de couches plus élaborées avec des panneaux coupes vent intérieurs aux polaires. Les polaires se porteront sur des activités où la vitesse de déplacement est faible comme de la marche, randonnée et au quotidien.
La couche extérieur
Cette troisième et dernière couche vous protège des éléments physiques : le vent, la pluie et la neige. En fin de lecture, je vous invite vivement à lire mon dossier sur les membranes.
Elle est à porter lors des conditions météo d’un genre « démotivant ». Egalement, je m’accorde à porter une troisième couche lorsque la vitesse de déplacement s’accélère comme dans une descente, afin d’isoler la chaleur.
C’est la pièce maitresse pour se refuser d’être tremper, et risquer le coup de froid.
Chaque veste sera plus ou moins élaborée selon les marques. On peut regrouper ces couches en 3 catégories.
Imperméable et respirant.
C’est le choix le plus fonctionnel et souvent le plus chère. C’est la meilleure option pour les conditions de pluie forte et des exercices intenses. Le schmerber est généralement de 10 000 et un RET entre 6 et 20.
Pour la course à pieds ou le ski, la veste Hydro de Craft. 
Imperméable et non respirant.
Elles conviennent aux jours de pluies fortes. Ce sont des textiles intégralement synthétiques résistant à l’eau et au vent. Lors d’un exercice, on peux se sentir comme dans une cocotte-minute. Certaines marques proposent des aérations pour évacuer la chaleur. Elles ont un indice schmerber supérieur à 10 000 et RET supérieur à 20. Attention à ne pas confondre la respirabilité d’une membrane et aération.
Pour le vtt, l’Anorak de Specialized à manche courte.
Coupe-vent et respirant.
Elles sont plus abordables que les imperméables et sont généralement fabriquées en polyester tissé. Elles sont adaptées pour bloquer le vent et des pluies légères lors d’activités soutenues. Le schmerber est en dessous de 10 000 schmerber et un RET bas.
Des vêtements en fibres synthétiques ou naturelles ?
Personnellement, je porte les deux. J’apprécie les fibres naturelles, particulièrement la laine mérinos comme couche baselayer, bonnet et chaussette (même au quotidien). C’est de mon goût ce qui permet de rester le plus au sec.
Pour les couches supérieures, j’opte pour les fibres synthétiques qui ont des capacités d’imperméabilité, coupe vent et thermique et fonctionnelles plus précises.
Pour résumer
Vous l’aurez compris, les vêtements doivent s’adapter à votre pratique et aux conditions météo. Même si un équipement vélo peut techniquement faire le travail, elle ne sera pas optimale pour une activité de ski ou de course à pieds.
Pour les jambes, l’ajout d’une couche supérieure est uniquement vrai en cas de pluie ou dans l’attente d’un départ. Dans tous les autres cas, une couche suffit allant du short ou cuissard, du ¾ au collant long.
Il faut toujours avoir froid avant que vous partiez faire votre sport et de disposer d’un léger coupe-vent compressible.
Si vous avez compris chaque principe des couches, vous habiller ne sera plus un problème.
- Le Baselayer est la constante à porter pour rester au sec.
- Le Midlayer est fonction de variable température extérieure et de votre pratique.
- La troisième couche est en fonction des éléments physique pluie, neige, le vent. Si la météo est clémente alors la couche extérieure n’est pas utile.
La frontière d’utilisation entre un midlayer et une couche extérieure est parfois mince car les marques tendant à réaliser des vêtements ultra fonctionnel grâce à des innovations de textiles synthétiques et les progrès de production.
À vous de trouver la formule qui vous convient le mieux !
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