La 3ème édition du EDF VercorsMan a été un franc succès. La nouvelle programmation de l’évènement a suscité un large engouement tant sur le plan sportif que l’objectif écologique. On ne peux que féliciter cette démarche de mise en valeur par le sport et de préservation du territoire. Je vous invite au récit du Défi VercorsMan.
Le défi EDF VercorsMan, késako ?
Le défi VercorsMan consiste à participer à 2 triathlons le même week-end. Vous participez au format XL le samedi, suivi du S le dimanche.
- Le triathlon XL. Le parcours roi, 2,2 km de natation, 120 km / 3000 mètres d+ à vélo et 21 km à pieds.
- Le triathlon S. Le sprint, il faut du jus. 700 m de natation + 22 km / 500 d+ à vélo et 5 km à pieds.
Le classement se fait au cumul des temps sur les deux épreuves.
Le VercorsMan se bonifie !
Le VercorsMan tire des enseignements des éditions précédentes et s’inscrit dans une démarche éco-responsable. C’est une bonne chose et je pense qu’il y a encore d’autres idées simples à mettre en place.
- La conception sur-mesure des emplacements vélo qui sera réutilisé pour tous les évènements cap triathlon.
- Un parc de transition et village expo recentrée dans le village de Saint-Nazaire qui assure une meilleure sécurité, capacité d’accueil et l’accès du public.
- Des bénévoles qui se sont déplacés un vélo électrique sur les carrefours !
- Diminuer les gobelets carton par la simple astuce de modifier le parcours course à pieds.
- Demander aux participants de venir avec une flasque ou gobelet rétractable.
- Distribuer des gobelets réutilisable à l’arrivée.
- Un départ natation en rolling start.
- Pas d’autocollant casque, tatouage, ou autres prospectus inutiles dans le pack course.
Pour résumer, c’est un VercorsMan qui se veut plus vert et incitant à plus d’autonomie aux participants, sans freiner la performance.
10 minutes de mieux sur le XL !
La natation. Ce nouveau départ en rolling-start n’est pas pour nous déplaire. Cela évite un frétillement massif des nageurs. La température de l’eau est idéale. Je ne suis pas dans l’allure. Je sors en plus de 36 min loin de ce que je pensais nager. Je me rattraperai sur la transition et le parcours vélo. Le point positif, la nouvelle combinaison Storm d’Arena est d’une souplesse et flottabilité très appréciable.
Le parcours vélo est inchangé par rapport à l’édition 2021. L’entame oblige à te dresser sur les pédales. C’est une succession de côte qui se dessine avant le col de la Machine.
Je sais que sur cette première partie jusqu’au somment du col de la Machine, il est possible de gagner du temps par rapport au vélo de triathlon. Oui, je roule avec un vélo classique 😉 Je m’exécute dans cette stratégie qui sera payante.
La descente de l’Arbs est très rapide. La brume est présente et à la connaissance des courbes, cela me donne un petit plus de descendre tête baissé, frôlant les 85 km/h. Au terme de la descente, c’est à partir d’ici que je sais que mon malus aérodynamique me coûtera plusieurs minutes. L’analyse comparative de Strava, n’a pas mentis. Nous arrivons sur plus de 30 km avec de longue portions plates et la montée des gorges de la Bourne qui se roule gros plateau. Ce n’est qu’à partir du col du Mont-Noir que l’écart se stabilisera.
Une nouveau parcours course à pieds. Cap Triathlon a amélioré le parcours pédestre. Il est plus court, plus à l’ombre, avec moins de changement de rythme. Je me cale à une allure régulière qui me permet de gagner 2 places sur cette épreuve. Je n’avais aucun point de mire. J’ai décidé de terminer la course comme un entraînement en vue du triathlon S du lendemain.
Que du positif ! 11ème au général et 10 minutes plus vite que l’an dernier. J’ai uniquement changé mes roval alpinist par les nouvelles fulcrum Speed25 et je dois dire que je me sens encore plus en confiance.
J’ai de quoi me satisfaire de cette performance. Je nourris une petite frustration de ne pas avoir de vélo de triathlon. Il me permettrai de gagner encore du temps. Avec le 11ème temps vélo c’est assez grandiose, sachant que devant ils étaient tous en TT.
Le Sprint ! Faire encore mieux.
Le sprint n’est pas ma spécialité mais après la course, c’est une évidence, les XTERRA m’ont donné cette nouvelle capacité d’être meilleur sur ce format. Je voulais être meilleur sur la natation, je l’ai été. Être encore mieux à vélo sur les montées, j’ai encore gagné 1 minutes que la veille sur la première partie montante. Enfin, tout donner à pieds, je m’y suis exécuté.
Transition après transition, je n’ai fait que gagner des places. Je conclus ce triathlon au Sprint pour l’accès au top 20. Il ne manquera pas grand chose. Je suis 21eme.
Aero ou non ?
Puis-je aller plus vite ? La réponse est oui et surtout à vélo. À défaut d’avoir un vélo de triathlon, j’ai tout fait sur un vélo classique, loin d’avoir le meilleur coefficient de trainé. J’ai un peu de frustration mais globalement, je ne boude aucunement mes résultats. Je ne pouvais honnêtement pas faire mieux derrières deux élites d’expériences sur le défi.
Bien au contraire, cela me donne de la motivation. Cela prouve qu’avec une excellente connaissance du parcours et une bonne préparation, on peux être performant.
Une préparation atypique
Le mois d’Août a été assez dense sur le plan des intensités. Le VercorsMan est arrivé après une succession de 2 week-end de course : le X3 Courchevel et le Cimalp Tignes Trail. J’y été pour me faire plaisir et cerise sur le gâteau, je ne suis pas passé loin des podiums ! L’effet du stage en altitude entre la Transmaurienne et Tignes a été bénéfique.
Courir un trail aussi exigeant à Tignes était un pari osé. Sur le plan musculaire, le trail ne m’a pas laissé pas beaucoup de fibre dans les jambes. J’ai parié sur mon excellente récupération pour arriver encore plus solide et avec de la force pour le triathlon.
À l’aide de Cryoadvance et une planification bien calé, nous avons gagné ce pari ! Au bilan, c’était un vrai confort de courir et j’ai été plus rapide que l’an dernier. C’est quelques choses que nous reproduirons à l’avenir avec mon entraîneur.
Conclusion
La nouvelle programmation du VercorsMan est un bénéfice pour tous. Tant du point de vue sportif, de l’animation que de la logistique de la course. Elle a également permis d’engager plus de personnes sur le défi. La quatrième édition annonce une troisième distance, le triathlon M ! Hâte de vous dévoiler le parcours 😉
Merci aux bénévoles qui permis d’avoir rendu cette course facile, accueillante et sécurisé. C’est rare de voir autant de bonnes mains sur une course.
Bravo à toutes la team Run Expert qui pour la majorité découvrez le triathlon.
Félicitons Joël Wagner et Cédric Payre-Ficout pour tous ce que vous faites pour le triathlon et le Vercors.
En savoir sur plus http://vercorsman.com/
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