Je viens de terminer pour la 3 fois la Haute Route Alpes. Équipé d’un appareil de mesure de puissance SRM, je peux suivre ma progression étape par étape. Le comparatif à l’année précédente n’est pas objectif. Différents facteurs intrinsèque et extrinsèque sont à prendre en considération : la météo, le niveau des cyclistes présent, les situations de course, le profil des étapes, l’état de forme du jour,…

En 2012, le parcours était nettement plus à l’avantage de profil de grimpeur avec des étapes comportant des longs cols et difficiles.

En 2013, les parcours étaient à l’avantage de profil de coureur complet. Il y avait moins de difficultés que l’année précédente, des parties non chronométrées et une dernière étape raccourcie.

L’intensité était forte dès le départ, ce qui donné une lisibilité rapide pour gérer les étapes.

Résumé

Les premiers jours, j’ai eu de très bonnes sensations, et maintenu un niveau régulier. C’est à partir de J5 que j’ai été moins bien. Le corps faisait de la rétention d’eau, la sensation d’être lourd. Quelque chose que je n’avais jamais vécu.

Sur le plan nutritionnel pendant les étapes (gels, boisson), tout était parfait. Alors que certains deviennent intolérants à l’absorption de gels ou de sucré, je n’ai jamais ressenti d’intolérance.

La première étape est toujours la meilleure.

J’atteint mon meilleur seuil le Jour 1, puis les jours suivant, l’intensité  est réduite de 15 watts. À J6, dès lors que je n’étais pas au mieux, mon niveau a nettement diminué.

La zone d’endurance reste stable.

Le point d’intérêt est le temps de maintien en Endurance (V3 ou I3).

Conclusion.

Cette année 2013 est positive et je ressens ma progression. Il est certain que je suis en fin de saison, et que je suis déjà bien saturé en nombre de jour de compétition et le cumul des activités professionnelles.

Il faut garder à l’esprit que la Haute Route et de manière générale les cyclosportives sont des épreuves d’endurance. C’est une qualité à développer, où l’objectif doit être de repousser son seuil et son agilité dans les cols en utilisant les outils que vous avez à disposition (pulsation cardiaque, puissance). Il faut rester à l’écoute de son corps et ne pas négliger l’aspect nutritionnel avant, pendant et après l’épreuve.

Sur ce denier point nutritionnel, Nicolas Aubineau (Diététicien) va m’accompagner sur la prochaine Haute Route Pyrénées afin d’optimiser la récupération et maintenir mes capacités.