5 Juillet, plus de 7000 participants sont au départ de la Doyenne des Cyclosportives : La Marmotte. Un parcours redouté et redoutable de 175 km et cumulant 5000 m d’ascension via le Col du Glandon, le Col du Télégraphe, Le Col du Galibier et la mythique montée de l’Alpe d’huez.
Une journée historique puisque la Marmotte a un nouveau vainqueur français. Après 16 ans, Didier Miranda a son successeur, et de plus un ami: Peter POULY. Je suis très content de le voir remporter cette épreuve!
Ma 5e participation
- 2008 : La marmotte, l’année de mes débuts en vélo. Je participais pour la première fois. Je termine dans le top 50 en 6h45. Cette année, la marmotte était entière chronométré.
- 2010 : La Marmotte officialise un nouveau règlement, et le classement est effectué sans le temps de la descente du glandons. La descente n’est pas chronométrée. Un point qui change la physionomie de course.
- 2011 : 31e en 6h10’30
- 2012 : 100e en 6h21 et pour cause, je suis contraint à une crevaison.
- 2013 : 53e en 6h19
- 2014 : 30e en 6h10’09
J’améliore mon temps de 20 secondes, mais après analyse de tous mes temps depuis 2011 (MERCI L’ HISTORIQUE STRAVA), je réalise mes meilleurs PR (Record personnel) sur la montée du Glandon, la Croix de Fer et du Galibier.
Cette édition, j’ai perdu beaucoup de temps dans la descente du Lautaret jusqu’au Bourg d’Oisans, car j’étais tous seul, vent de face. Le temps aurait pu être meilleur, mais je suis content.
Le jour de la marmotte
La montagne fait une triste mine au départ de Bourg d’Oisans, mais au fil du temps le massif de l’Oisans et de la Maurienne seront éclairés par un soleil chaleureux.
La première ascension du Col du Glandon se fait un rythme régulier, sans réelle velléité. Je bascule dans un petit groupe de 10 à moins d’une minute du groupe de tête. La jonction se fera dans la descente où Fredéric OSTIAN aura calmé les ardeurs de certains coureurs.
Dans la vallée, on discute. L’allure est vraiment cool puis accélérera à l’approche du Col du Télégraphe.
ÊTRE PATIENT
Il faut être patient dans le col du télégraphe et du galibier.
Quand j’aborde un obstacle, je fais abstraction de tout le monde et monte à rythme.
Cela réprensente 40 km jusqu’au Galibier. Il faut savoir gérer son effort et pouvoir accélérer à l’approche de chaque sommet. Stratégie qui me réussit chaque année. Mais je n’arrive pas à basculer avec d’autre cycliste.
LE LONG RAID SOLITAIRE
Passé le sommet du Galibier, un long contre-la-montre s’annonce. Le vent est de face jusqu’au Bourg d’Oisans. Je m’alimente, je bois et tente de préserver mon avance. Je me ferai seulement reprendre au pied de l’Alpe d’Huez et passe de la 25 à la 30e place.
L’Alpe d’Huez
Mon effort solitaire se fait sentir. J’ai les jambes dures, et les premiers lacets sont difficiles en plus de la chaleur qui s’installe. Je maintiens une bonne allure et conserverai ma position.
Conclusion.
Samedi, une journée à faire la promotion de Haute Route et rencontrer beaucoup de personnes et notamment Stefan Kirmshair.
Avec Christian HaettichDimanche la Marmotte. Une belle satisfaction qui vient confirmer une saison des plus régulière. C’est ma 7e année que je fais du vélo, et je crois avoir franchi un cap cette année. Je suis au départ, sans stress, j’ai pris confiance en moi, je sais comment bien m’alimenter et bien récupérer.
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