« Retour aux sources », c’est que me disait Maud à l’arrivée. Pourquoi ? Il existe encore des courses où l’ambiance, la fête, la passion priment sur les résultats. La 32e foulée de Drumettaz-Clarafond est de ces courses.  Les 160 bénévoles réunis pour la circonstance ont satisfait à leurs mots d’ordre : accueil, simplicité et convivialité et comme principe : essayons de donner ce que nous voudrions recevoir … Même les chasseurs ont pour une journée cessé la chasse, pour permettre à l’évènement de vivre en toute sécurité. Ces mêmes chasseurs mettent leurs habits de bénévoles pour servir les ravitaillements ! Voilà, le retour aux sources, de l’amitié, du respect.  Alors quand on nous donne autant, on ne peut que féliciter, être présent et être fidèle à cet événement. Et pour preuve !

Plus de 1000 participants sont au départ, réparti entre les coureurs et les marcheurs. Ces derniers nous encourageront sur les parties communes du parcours en sens opposés. Les enfants ne sont pas oubliés avec des circuits adaptés à leur âge. Les coureurs auront le choix d’un 10 km ou de 21 km.

Le parcours du 21 km

Le parcours est casse-patte, avec beaucoup de relance. Une succession de montées et de descentes, sur des chemins et pistes forestières en sous-bois et quelques hectomètres de goudron. Un vrai amusement, il faut sans cesse rester attentif, surtout dans les descentes engagées. Mais pas de panique, l’organisation a signalé tous les dangers ! On peut aussi profiter du panorama dans une descente où l’on surplombe le Lac du Bourget.

Comment s’est déroulé le 21 km ?

Le départ est donné à 8h30. L’allure est à bon rythme, mais je suis bien dans l’allure avec mes Newton (même après plus de 100 km hier à vélo). Toute fois, je n’ai une foulée très rapide. Je reste dans le top 20. Dès le premier mur, « Le Mur de la Chataigneraie », je retrouve terrain à ma convenance. Je remonte assez facilement devant la tête de course. Nous sommes un groupe de 8. Devant ils sont trois en tête.

Sur le parcours, il n’y a pas de grande montée, et ne sera pas à mon avantage. Quand la pente s’annonce, je monte vite et grappille des places. Puis dès que la descente arrive, je ne suis pas très rapide. Je n’arrive pas à agrandir ma foulée, et je perds du temps et des places.  Heureusement, le cuissard de contention bvsport et les booster me sauve la mise. Cela limite les chocs musculaires.

À mi-parcours, les écarts sont stabilisés et me rejoignent Corail BRUGNARD (Team Technica) et Antoine Thellier , et Sylvain ROUSSEAU. Corail est une fille à suivre ! Elle court comme une gazelle, je serre les dents pour la suivre dans les descentes. Cela me permet aussi de tester les Newton BoCo AT. Elles ont une bonne stabilité et accrochent sur ces chemins humides.  Je suis en confiance.

Nous approchons de l’arrivée, encore une descente, aille. Je perds quelques mètres. Heureusement à 1 km de l’arrivée, une montée. J’arrive à revenir à quelques secondes de mes compagnons. Nous resterons ensemble jusqu’à l’arrivée.

À l’arrivée, festivité !

Je retrouve Maud à l’arrivée, elle termine 2e. Elle a bien récupéré des France. Chaque participant a le droit à une bouteille de vin et pour les femmes une rose en plus. Le ravitaillement est de plus copieux. Et là, j’ai l’impression d’être à une fête de village. Les cuivres et les percussions mettent le rythme. Les artisans locaux vendent les spécialités locales, diots, Tommes, Escargots, miel, viennoiserie, …. Et dire qu’une tartiflette nous attend !

Nous avons passé une superbe journée dans une ambiance conviviale et festive.  Eh oui !  On en oublie le résultat et on passe du bon temps !

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