C’est dans les Hautes-Alpes que se déroulait le week-end de la Cyclo Serre-Che Luc Alphand. Une région au potentiel cyclable et qui a une diversité pour le sport incroyable. Ajoutez-y un environnement naturel de toutes beautés, l’altitude, un climat exceptionnel, et un ensoleillement équivalent à celui de la côté d’azur, ce déplacement est plus que bénéfique pour s’oxygéner et peaufiner le coup de pédale de la montagne.

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ACTE 1. La Granfondo du Val de Suse.

Proche de la ville de Briançon, à Saint-Chaffrey, prêt de 130 participants sont au départ d’une organisation a osé un parcours pour des grimpeurs chevronnés et endurants.  Pour cette 18e édition, Italien, Suisse, Belge, Français sont au rendez-vous avec notamment des pointures comme Stefano Sala, Fabien Muzette, Jean-Lou Paiani, Loïc Ruffaut, et également Rodolphe Lourd, Michel Roux, Cédric Paluello, Joris Vanlommel, Valentin Lacroix.

Au terme de 205 km et 4500 m de dénivelé, l’italien Stefano Sala remporte de la Serre-Che Luc Alphand en 6h07. Il s’est détaché de Fabien Muzette dans l’ascension du Galibier. Jean-Lou Paiani complète le podium.

Le parcours.

Digne d’une étape d’un grand tour, la cyclosportive nous fait faire un détour en l’Italie par le col du Montgenèvre pour rejoindre les 30 km Col du Mont-Cenis . S’en suit une longue vallée vers la Maurienne, en prise face au vent. Après 140 km, nous arrivons à Saint-Michel de Maurienne pour l’ascension du Col du Télégraphe et du Galibier.  Pour rejoindre l’arrivée, la délivrance sera rapide par la descente du Lautaret.

Comment s’est déroulée la course ?

nicolas-raybaud-team-specialized-serre-che-luc-alphandLe Col du Montgenèvre.  Rodolphe Lourd et Fabien Muzette emmènent le train, puis est accéléré par Cédric Paluello. Le peloton est très vite réduit à une douzaine. C’est autour de Loïc Ruffaut de remettre de la vapeur. Tout le monde reste sur place sauf le futur vainqueur Stefano Sala. Nous ne les reverrons plus. Sur cette attaque, l’allure est très intense et décroche. Je me retrouve avec Nicolas Fine.

KM 60, Le Col du Mont-Cenis.

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Au départ de la Suza, il faut compter 30 km d’ascension pour relier le sommet. Nous sommes un groupe d’une vingtaine au pied du col. Après quelques hectomètre, nous ne sommes plus que 4, puis j’accèle pour pour partir avec Nicolas Fine. C’est parti une amicale collaboration avec Nicolas.

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KM 140. Le Col du Télégraphe. Nous sommes à la 8 et 9e place. Déjà 4h30 de vélo et le plus difficile se dresse devant nous, Le col du Télégraphe et du Galibier. Je suis vraiment bien dans le télégraphe et sur l’enthousiasme prend un bon rythme et je m’isole de Nicolas Fine. Je vais payer cet enthousiasme par la suite.

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KM165 Le Col du Galibier. À la sortie de Valloire, je vois revenir un cycliste sorti de nulle part me déposer. Il ira chercher la 7e place. J’arrive au secteur de plan lachat à 9 km du sommet, un moment difficile à passer. Je pioche, plus de force, le compteur passe de 16km/h à 10 km/h.  Je prends une bonne respiration et fixe le sommet. Je perds plus de 7 minutes sur Nicolas Fine, mais conserve ma position. Je vois enfin le bout du Tunnel (celui du Galiber).

La descente du Lautaret ne sera qu’une formalité. Du sommet du Galibier à Saint-Chaffrey, les 30 km sont avalés à 55 km/h de moyenne. Je coupe la ligne en 11ème position en 6h55.

Résultats

  1. Stephano Sala 6h07
  2. Julien Muzette 6h13
  3. Jean-Lou Paianni6h26
  4. Joris Vanlommel
  5. Michel Roux  6h28
  6. Rodolphe Lourd
  7. Bourgeois Guillaume 6h40
  8. Lorthioir Paul Emile 6h46
  9. Nicolas Fine 6h47
  10. Valentin Lacroix 6h51
  11. Nicolas Raybaud 6h55

Les résultats complets, ici

Conclusions

S’il y a une condition de réussite à retenir sur cette granfondo , c’est de rester patient et gérer les moments où le coup de pédale est facile. Il y a des instants où il vaut mieux préserver ses forces et garder le même rythme.

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A suivre, l’épreuve du dimanche, “détour par la casse déserte