Quand on dit Roc d’Azur, on pense aux VTT. Dans un marché en plein essor, le Roc d’Azur a étendu ses ambitions à tous les sports nature.  Le Tri-Roc comptait sa 8ème édition, un Gravel Roc qui se peaufine chaque année, et le challenge Roc trophy pour le beaux des challenges. Cette année c’est le Trail qui s’est invité à la programmation. J’ai fait le pari de participer à 3 disciplines différentes en 3 jours.

L’amertume du chocolat 

Au départ de Roquebrune-sur-Argens, les légères pluies nocturnes ont permis de stabiliser des chemins déjà bien sillonnés par les vtt. Pour le premier trail du Roc d’Azur, nous sommes dans l’inconnus. Même si on peut deviner des itinéraires communs aux deux roues, les organisateurs sont opaques à transmettre un tracé IGN ou gpx. Nonobstant, cela permet d’avoir de sacrée surprise au fil de la course.

32 km et 900 mètres de dénivelé positif, … en théorie Julien Chorier, bien connu du monde du trail est présent avec près de 700 inscrits sur les 3 distances au programme.  

Le départ est d’un profil à courir rapidement vers le domaine de la Bergerie. Les premiers écarts vont s’observer dans la longue ascension de Valdingarde. C’est le point culminant de la course. Le chemin emprunte des voies communes au Gravel Roc avant de s’explorer de nouveaux chemins où la foulée se réduit à une marche rapide.

La descente qui s’en suit reprend une des spéciales enduro. Le chemin est technique jonchée de pierre. Il faut avoir les chevilles et les jambes solides.

Une fois la première casse de fibre terminée, nous prenons des sentiers sinueux. Nous nous orientons vers le proéminent et célèbre Rocher de Roquebrune.  Nous le contournons avant d’entamer sa course en ligne de crête du Rocher, qui offre un point de vue panoramiques à couper le souffle.   L’ascension est difficile et escamotée de grande marche. Pour le vainqueur du Grand Raid de la Réunion, cela doit lui rappeler des souvenir.

La descente qui va suivre est fraichement taillé dans la flore. Il faut faire« le sanglier » sur un sentier étroit qui égratigne les épaules. La vigilance est de tout les instants car la surface est technique.

Nous pouvons enfin revenir vers l’aqueduc des 25 ponts après 1200 mètres de positif.

Le trail a parfaitement sa place sur le Roc d’Azur !

Après le tri-roc et le roc marathon, je n’étais pas le plus frais j’ai été sincèrement bluffé par cette course. Physiquement exigeante et technique, on court tous type de surface du minéral à la terre avec comme bougnon le Rocher de Roquebrune.

Côté résultats.

Trail. Je ne boude pas l’amertume du chocolat. J’ai joué, j’ai bien géré la fin en gagnant une place sur les 5 derniers kilomètres.

Tri-Roc. L’exercice pédestre me réussit cette saison et m’a permis de bien de faire le top 10 sur le Tri Roc face un niveau très relevé.

A l’instar d’un roc marathon, d’un niveau que j’ai rarement vu, cela permet de remettre les idées en places et prouvent qu’être fin pilote en descente est ce qui fait la différence pour réussir en vtt.

Découvrez les épreuves du Roc d’Azur https://www.rocazur.com/fr