Ayant foi en l’avis de Sébastien Carabin, j’ai pris la route des Flandres pour découvrir l’Enfer de Beringen. En cet automne, le froid, la pluie (et même les deux) font la rudesse de ce cross-duathlon. Je vous invite à découvrir « Hel van Beringen ».
Des courses sur route au cyclo-cross, la qualité évènementiel “made in Belgium” n’est plus à faire. Ce sont des épreuves de notoriété et de valeurs. De voyage en rencontre, j’apprends à découvrir chaque année de nouvelles manifestations. Au détour de la Tramun en Espagne, Sébastien m’avait parlé de ce cross-duathlon. Autant poursuivre sur la forme du moment pour vérifier ses paroles.
L’enfer de Beringen est organisé par Sport Events. C’est une petite entreprise belge qui organise plus de 40 événements différents. Il suffit de cliquer sur sportevents.eu pour attester de l’éventail de défi sportif qui s’offre aux régions frontalières à la Belgique.
Le terril de Beringen, un terrain de jeu surprenant !
Ce qui était autrefois un amas de pierres est aujourd’hui une réserve naturelle. Ce terril est devenu une colline de 100 mètres d’altitude où alternent zones boisées, des sentiers de randonnées, et un bike-park. Le panorama sur le site minier atteste du patrimoine industriel revalorisé en des activités natures et commerciales.
Le cross-duathlon débute par une course à pied débute sur l’asphalte avant de prendre les chemins de graviers du terril. La boucle se profil avec une montée au sommet du terril, suivi d’une descente sur une terre légèrement collante et un sentier sinueux. Le deuxième kilomètre est très roulant avant de revenir par une zone boisée jusqu’à l’air de transition.
Le temps le plus rapide est au nom de Sébastien Carabin en 21’46’’. Qui, par ailleurs s’offrira tous les meilleurs chronos du jour ! Je concède un retard de 3 minutes à la transition vtt avec le 9e temps solo.
Le circuit vtt de 13 km se dessine par une première partie plate et joueuse. Nous sinurons à toute vitesse entre les arbres. Les monotraces sont rapides et jouent avec les difficultés naturelles de la forêt. Malgré la multitude de flèche, on arrive à en perdre son orientation.
La deuxième partie du circuit se déroule sur le terril de Beringen que nous gravirons à deux reprises. Tout en gardant un équilibre entre difficulté technique et accessibilité, le passage sur le terril est à la fois exigeant physiquement et très amusant sur les spéciales enduro.
C’est un total de 52 km et 700 mètres de dénivelé que le vainqueur bouclera en 2h07 avec plus de 15 min d’avance sur le second.
Les jambes sont lourdes à chaque relance. Le plaisir de dévaler le terril peut faire mal aux jambes mais fait la différence. On ratisse presque toutes les pistes du terril avant de revenir sur une section plate qui nous donne du répit avant de retrouver les escaliers. J’accroche le 5 ème temps de la course solo.
Pour résumer
Je termine à une très belle 9e place. Je suis le seul français présent parmi plus de 200 belges.
Il faut faire preuve de constance et de vitesse pour venir à bout de l’enfer de Beringen.
La course vaut le déplacement. C’était ma première expérience de cross-duathlon sur un format aussi joueur et animé. L’organisation est très professionnelle et l’ambiance est animé. Sans doute que je reviendrai sur ce terrain.
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