À Molveno, un top 10 aux championnats du monde XTERRA.

Les championnats du monde s’est la course objectif de l’année. Celle où la crème de la crème est présente.  La course qui ne ment pas, où tu croises les doigts pour qu’il n’y a pas de pépin technique ou de santé. 9 mois plus tôt, j’étais sur le billard pour l’ablation du clou gamma. Au terme de cette saison, j’ai la certitude d’avoir fait les bons choix. Retour sur mon top 10 aux championnats du monde XTERRA !

Comment participer aux championnats du monde XTERRA ?

Dès la première course de la saison, c’est au XTERRA Malte, que j’ai décroché le « slot » de qualification. Pour avoir la qualification, il faut au mieux gagner ou être second de sa catégorie selon le nombre de partant dans son son groupe. Toutes les dizaine de participants dans sa catégorie d’âge, il y a slot 10 = 1 slot ; 20 = 2 slots… Voilà la logique.

Une fois le slot, il faut s’acquitter de 520€ pour t’inscrire aux mondiaux. Une somme qui honnêtement offre de belles prestations lors de la compétition. Les repas géant lors des cérémonies, le bike Wash, le welcome pack, et toutes les reconnaissances encadrées trail, vtt et natation et la « session yoga ».

Pour atteindre le pic de forme !

D’une préparation en polarisation inversée, en passant par une succession de xterra, et de compétitions croisés, c’est à partir du mois de juillet que le volume s’est intensifié en altitude avec le groupe hôtelier des Montagnettes.

Progresser vers un pic de forme, s’est comme un château de carte. Une chute, une blessure, et tous tes efforts peuvent s’écrouler. Il faut rester vigilant  !

15 jours de compétition en 2 mois, l’été m’a mis en confiance avec un gros bloc d’entrainement en altitude et sur la Transmaurienne.

 

Cette épreuve vtt marathon par étapes m’a fait progresser physiquement et techniquement.Je terminais 28^e au général de la compétition. Il a suivi plusieurs podiums avec de très belles prestations à pied et sur le triathlon Courchevel.

Face à cette consistance de compétitions, il faut rester prudent. Avec l’expérience, j’ai appris que la confiance fait perdre ta vigilance. 

Deux podiums aux championnats d’Europe !

2 semaines avant les mondiaux, je suis allé reprendre des marques en prenant le titre de vice-champion d’Europe de cross triathlon et la troisième place sur le cross-triathlon. Un doublé qui avait de quoi me réjouir.

À Molveno

C’est le grand moment de l’année où les meilleurs élites et groupes d’âges viennent se disputer le titre de champion du monde. Mais le graal revient avant tout aux élites qui se jugent également pour le titre de la coupe du monde.

Si les parcours sont similaires à l’édition 2022, la météo l’était également. Nous sommes arrivés Sébastien Carabin, Sam Lehoux et moi-même, trois jours avec la course. Nous avons pris le temps de reconnaitre les parcours. Veille de la course avec Séb, nous avons fait une dernière reco pour ressentir des sensations sous le déluge de pluie et confirmer nos choix de pneumatiques.

Jour J

Le parcours natation prends son départ sur les rives du lac. Il est constitué d’une sortie à l’australienne d’une distance totale de 1500m dans les eaux cristallines et enchanteresses. Je sors de l’eau en bonne position à quelques secondes de Mathieu Louis (3^e l’an dernier dans mon GA).

La transition est réussie et je me mets en chasse. Un ciel bleu, un soleil rayonnant sur le cadre enchanteur de Molveno. La météo permet de faire sécher les magnifiques sentiers nous menant du parc de transition à Andalo.

Ce ne sera clairement pas le même bourbier que l’an dernier. Mais il faut rester vigilant sur les belles pistes forestières du Bike Park nous ramenant à toute vitesse à l’arrivée.

Après analyse des segments strava, je rivalise en montée aux futurs champions du monde xterra et les parties où il faut jouer du grip. Par contre les descentes, je ne suis pas aussi aérien et perds de précieuses minutes. Le second tour sera à l’image du second. De la vitesse en montée, et à jouer en descente, entre les virages relevés, plateaux et les parties glissante en entretien avec les racines. En métronome, j’exécute les tours en 56 minutes.

La transition à pied, je l’attends pour remonter dans le top 10 du groupe d’âge. Le trail se confirme comme mon point fort. Je le sais et je m’applique à un négative split parfait. Je sais que le podium sera difficile à chercher mais je crois au place d’honneur.

Je cours sans aucune connaissance de la situation de ma position. Dans le dernier tour, je distingue l’allemand Sébastien Kuefner (6e au classement mondial GA)  et l’autrichien Marcel Spandel (2e au classement mondial GA). Ils font parties des meilleurs athlètes sur le circuit. C’est à ce moment que je me dis que je suis en train de réaliser une belle course. Je double ces deux athlètes à 3 km de l’arrivée. 

On fait les comptes

Aux championnats du monde XTERRA

• 8^e de mon groupe d’âge et 27^e de la course tout groupe d’âge confondu.
• Au scratch, élite confondu, je suis 74^e du mondial.

Principaux résultats de la saison XTERRA

• 3^e du circuit Européen de ma catégorie.
• 1^eer victoire au xterra Portugal
• 8^e scratch du xterra Malte
• 15^e scratch du Xterra Lake de Garde
• Vice-champion d’Europe de Cross-Duathlon à Riva del Garda
• 3ème des championnats d’Europe de Cross-Triathlon à Riva de Garda

En malchance au XTERRA Suisse avec une casse de rayon, une crevaison en XTERRA Belgique et une chute en XTERRA Grèce, je suis quand même plus que satisfait de de cette saison

Tous les objectifs de l’année sont atteints !

MERCI

Merci à mes partenaires Kinomap, Fulcrum, Craft, Iswari et Arena qui m’apportent un soutien très important ;

Merci à XTERRA de me permettre de vivre et vous partager ces évènements ressourçant, intense et dépaysant.

Merci à mon coach et toutes les personnes du quotidien qui me suivent et m’encouragent.

Merci au Team Organicoach avec une mention spéciale à mon ami Sébastien Carabin qui depuis l’an dernier m’apporte beaucoup de conseil.